« Discours à la c.n ! »

Pierre Arditi ne comprend pas les détracteurs de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes et appelle les Français à « changer de mentalité ».

Gros coup de sang de Pierre Arditi sur le plateau d’On n’est pas couché. Le comédien a fustigé le discours des opposants à la nouvelle limitation des 80 km/h sur le réseau routier secondaire cet été. Selon lui, il s’agit d’une mesure utile et efficace, notamment en raison des vies qu’elle va permettre d’épargner. « Aujourd’hui – et on peut le comprendre -, le moindre enfant, le moindre flic, le moindre pompier, etc., qui disparait, la mort d’une personne, il y a des milliers de personnes qui font des marches blanches avec des nounours… Et là, on peut économiser entre 400 et 800 vies par an. C’est zéro, çà compte pour du beurre ? ».

Il a dénoncé les arguments avancés par les plus réfractaires à la nouvelle loi, qui estiment qu’il s’agit surtout pour l’Etat de faire marcher à plein régime les radars et les amendes…

« Les gens qui disent : Moi, je ne le respecterai pas, non, c’est encore pour prendre du fric. Qu’est ce discours à la c.n ! ». Et de regretter de voir ces opposants faire « un foin vraiment invraisemblable sur cette mesure d’un élémentaire bon sens ».

Il rappelle que cette baise de limitation de vitesse « ne change pratiquement rien, à moins de faire un trajet de 10.000 kms sur le temps de voyage d’un point à un autre ». Et ne comprend pas comment « une mesure aussi banale » puisse provoquer « une levée de boucliers comme si, tout à coup, on était attaqué dans nos libertés les plus chères ». Il appelle les Français à changer de mentalité et à rectifier leur comportement, en citant, avec humour, Molière : « Rectifier les hommes en les distrayant… ».

La mise en place de la mesure a coûté quelques points supplémentaires de popularité au président. Une trentaine de présidents de conseils départementaux sont montés au front pour demander au premier ministre de revenir sur sa décision, en vain.