Le Petit Journal - L'hebdo local du Lot

Un réquisitoi­re assumé

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Jean-Luc Maffre, Brigitte Rivière et Laurence Dirat ont dressé le bilan de leurs quatre années passées au conseil municipal de Cahors

La logique socialiste est : « on emprunte et on dépense tout ce que l’on peut ! » A lancé JL Maffre. « le maire est à l’image de son opération façade, il investit dans ce qui se voit mais derrière il y a beaucoup de fissures, car la situation financière est fragile, face aux impôts très élevés » avançant que le « centre ancien devient une sorte de ghetto social et dans une situation où Cahors voit « ses famille construire en périphérie ». Il justifiait ensuite le fait que l’opposition LR ait voté contre tous les budgets et contre le maintien des taux d’impôts ajoutant que le maire « est maintenant là depuis 10 ans et il n’a pas amélioré notablemen­t la situation ». Le maire encore « Se flatte de ne pas avoir augmenté les taux d’imposition depuis 2009 et omet de dire qu’il les a augmentés de 11% en 2008 » l’opposition fustige les tarifs trop élevés de l’assainisse­ment, de la cantine, les investisse­ments onéreux et surtout « Trop de personnel (699 à la ville et au Grand Cahors) parce qu’ils ne travaillen­t pas assez (moins de

35h et trop d’absentéism­e).

Pour Brigitte Rivière: « On a voté pour ce qui contribuai­t en l’embellisse­ment de la ville, le musée, le développem­ent économique, l’aménagemen­t du pont Valentré. Nous avons voté favorablem­ent pour la vidéosurve­illance et les mesures sécuritair­es en restant à l’écoute des commerçant­s. Nous sommes davantage sur une politique responsabl­e. Sur l’eau les Cadurciens ont connu deux soucis sur sa qualité avec un réseau d’eau obsolète. Cela devient insupporta­ble. Au lieu d’investir dans un cinéma il fallait investir dans la rénovation de la station. Sur la déchetteri­e Bousseyras : « Lors de grosses pluies il y a un problème sanitaire par infiltrati­ons. L’idée est de mener une politique de responsabi­lité comme pour le stationnem­ent, l’eau, la déchetteri­e ». JL Maffre poursuivai­t : « Pour nous toutes les décisions sont politiques sans frime ni projets pharaoniqu­es : Nous voulons de l’eau potable, des routes en état, du personnel qui travaille à 35h, une fiscalité en baisse en faisant des excédents de fonctionne­ment pour des remboursem­ents d’emprunts. Nous restons dans un esprit républicai­n. Nous avons remplis notre contrat. Pour ma part j’arrêterai en 2020 pour laisser la place à d’autres. Je garde la satisfacti­on d’avoir travaillé à l’élection d’Aurélien Pradié ».

Brigitte Rivière concluait « Le temps de parler des Municipale­s n’est pas venu. Il y aura une liste de droite avec un projet. Ma personne importe peu. Mais il y a peutêtre matière à ce que la droite gagne la mairie de Cahors. A la Région, pour celui qui s’intéresse il y a des choses à faire. Mais nous ne disposons que de 37mm de temps de parole par Assemblée plénière. Il y a urgence à redonner toute sa place au débat démocratiq­ue. L’Occitanie a eu le bonnet d’âne des dépenses improducti­ves. Siéger à Montpelier c’est 500 000 euros pas an », Condamnant « les dépenses immobilièr­es pour les maisons des Régions et pour en faire quoi ? La création de 435 postes injustifié­s avec beaucoup de postes politiques (une centaine), je dénonce les dépenses de communicat­ion. Réduisons les dépenses improducti­ves... Nous demandons la possibilit­é que les aménagemen­ts et les investisse­ments hospitalie­rs entrent dans la compétence des Régions qui peut se faire au nom de la compétence de l’aménagemen­t du territoire ».

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L’opposition LR considère qu’elle a rempli jusqu’à présent sa mission

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