Le Petit Journal - L'hebdo local du Lot
Les ourses fraîchement arrivées hibernent
Les deux ourses lâchées en octobre dans le Béarn sont désormais entrées en hiberdorment, nation et a indiqué lundi l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
Les deux femelles, dont on ne sait toujours pas si elles attendent des petits, "n'étaient semble-t-il guère pressées de se mettre en repos". "Si Sorita est entrée en tanière mi-décembre, Claverina a continué de prendre l'air jusqu'aux premiers jours de janvier", souligne l'Office, ajoutant qu'il "est désormais assuré qu'elles dorment, leur collier émetteur attestant une absence totale de mouvement".
Après un long périple en Béarn, elles ont choisi des endroits différents pour étatanière: blir leur Claverina en Espagne dans les monSorita tagnes de l'Aragon, en France dans les sommets des Hautes-Pyrénées.
Selon l'ONCFS, qui garde confidentielles les localisations précises des tanières pour des raisons de sécurité, cela ne présage en rien de leurs mouvements futurs, plusieurs mois étant nécessaires à l'ours pour stabiliser son comportement géographique.
En revanche, elles destabiliser, vraient à terme se car si les mâles vagabondent sur de larges distances, comme le démontre le suivi de l'ours Goïat, les femelles ont tendance à se limiter. Une ourse adulte fréquente en moyenne une centaine de km2 (zone de 10km sur 10km), soit dix fois moins qu'un mâle.
Selon l'Office, il est impossible de savoir si l'une des ourses, ou même les deux, étaient gravides (pleines) au moment de leur lâcher en octobre.
Il ne sera possible de le savoir qu'au printemps, lors de la sortie de tanière, avec la présence ou non d'oursons. Les oursons (de 1 à 3) naispendant sent en effet l'hiver et grandissent à l'abri de la tanière dans les premières semaines.
Venues de Slovénie, Claveété rina et Sorita ont introdans duites en octobre les Pyrénées-Atlantiques afin de sauvegarder l'espèce, au grand dam d'éleveurs d'ovins locaux opposés à leur présence.