Le Petit Journal - L'hebdo local du Lot

Le 9 mars, le grand jour pour les pêcheurs

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Sur les cours d’eau classés en première catégorie, la qualité des eaux reste bonne voire excellente sauf lors de quelques problèmes de rejets ponctuels. Seul souci pour nos rivières, la pluviométr­ie...

Fort de 13000 pêcheurs, la fédération de pêche du Lot travaille à la gestion des cours d’eau et du soutien des population­s piscicoles en communiqua­nt au maximum auprès du grand public et des pêcheurs spécialist­es qui représente­nt 60% de ses adhérents. Les autres sont des pêcheurs occasionne­ls qui ne renouvelle­nt pas forcément leur carte tous les ans... Pour ces gens là qui vivent plus ce plaisir pour son aspect ludique que par passion, les alevinages sont les bienvenus avec des sites de prédilecti­ons que sont les lacs ou les parcours découverte­s en eau vive, avec des accès faciles et dont la technique n’est pas trop complexe.

LES ÉTUDES DE LA FÉDÉRATION

« Pour la truite, en 2015 et 2016, un travail sur la génétique avait permis de déterminer que dans le Lot 75% des poissons étudiés étaient de souche sauvage sur les cours d’eau principale­ment du nord et nord est du départemen­t. Sur les autres 25% des population­s, la moitié sont des truites de croisement en milieu naturel. Ainsi, pour la génétique des truites adultes du Lot on est sur 12% de poissons issues de la piscicultu­re... L’habitat permet donc la reproducti­on, la croissance des juvéniles et offre des zones d’abris pour les adultes. Avec 60 à 70 pêches électrique­s par an pour ces suivis des population­s, certaines années nous constatons une pénurie d’alevins de 1 jour à un an, souvent lié aux orages et aux crues de printemps. D’où les variations de population­s sur certains secteurs de façon ponctuelle. Depuis 2016, la fédération s’est intéressée à la croissance des truites par prélèvemen­t d’écailles pour connaître leur vitesse de croissance. Sur 700 poissons, nous connaîtron­s pour chaque cours d’eau cette croissance afin de déterminer plus tard une taille de capture pour préserver les poissons n’étant pas à l’âge adulte afin de permettre aux truites de se reproduire. Résultats attendus en 2020 » informe Patrice Jaubert.

RÈGLEMENTA­TION

En 2019, un décret ministérie­l devrait prévoir deux points essentiels : L’ouverture du carnassier le dernier samedi d’avril au lieu du premier mai mais aussi une notion de préservati­on du brochet en première catégorie dans les plans d’eau. La loi reconnaitr­ait que les plans d’eau de première catégorie sont des biotopes favorables à la vie des brochets et cyprinidés et que si l’introducti­on de brochets en plan d’eau de 1ere demeure interdite, tout brochet capturé entre le 9 mars et sa date d’ouverture le 27 avril, doit être relâché. Pour l’ouverture 2.8 tonnes de farios en ruisseau et 2.4 tonnes d’arc en ciel en lac seront déversées. Sur les plans d’eau et les parcours labellisés, un déversemen­t sera effectué toutes les 3 semaines jusqu’en juin.

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Les enfants participen­t de plus en plus aux stages de pêche avec plaisir
 ??  ?? La pêche ouvre le 9 mars et de belles surprises sont attendues
La pêche ouvre le 9 mars et de belles surprises sont attendues
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Les femmes seront de la partie

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