Benjamin Biolay dans son jardin d’hiver

Ce mardi soir de début février, la chanson à texte s’est invitée dans l’intimité du théâtre à Cahors. Avec son ami chanteur acteur Melvil Poupaud et le musicien Johan Dalgaard, Benjamin Biolay a entrainé le public cadurcien dans son jardin d’hiver. Vous aimez la chanson ? A travers son «lalala» elle nous apprend le goût des autres.

CRÉATIONS ET RECRÉATIONS

Avec Benjamin Biolay et Melvil Poupaud, musiciens hors pair, la création ou la recréation des mélodies intervient dans les meilleurs répertoires de la chanson française. La très belle chanson de Boris Vian A CANNES CET ÉTÉ , mais aussi JARDIN D’HIVER (Henri Salvador / Biolay) LES CERFS VOLANTS (Delerm / Biolay) DÉJEUNER DE SOLEIL (Réggiani) STATION 4 SEPTEMBRE (Biolay/Vanessa Paradis) BALLADE FRANçAISE (Biolay) LA RUA MADUREIRA de Nino Ferrer, SOUFFRIR PAR TOI N’EST PAS SOUFFRIR d’Etienne Roda Gil et Julien Clerc, MA SOLITUDE (Moustaki), CÉCILE de Claude Nougaro, etc... de musiques en musiques, Biolay et Poupaud enchainent les couplets, ils chantent et enchantent. Les deux complices transposent le texte d’Aznavour « TU TE LAISSES ALLER » en un moment de comédie et d’autodérision.

LA POÉSIE COMME FIL ROUGE

Benjamin Biolay entonne avec le public « la Javanaise » de Serge Gainsbourg. Comme lui, il plonge sa plume dans l’encrier des poètes. Au piano, il nous livre alors ses titres phares « La vanité »« Ton Héritage » et « La Superbe ». Des mots ciselés sur des lyrics nous transportent dans un univers aux accents rimbaldiens. Avec ce compositeur talentueux, « on reste, dieu merci à la merci d’un conifère, d’un silence inédit, d’une seule partie de jambe en l’air, le soleil est assis du mauvais côté de la mer, quelle aventure, quelle aventure …on gagne, on perd, on perd la gagne, la Superbe». A la fin les applaudissements crépitent, le Temps, un temps, suspend son vol …et le public en redemande encore et encore !!!

Benjamin Biolay (à gauche) avec Melvil Poupaud et Johan Dalgaard,