Le Petit Journal - L'hebdo local du Lot
Heureux et fier d’avoir surmonté cette période difficile
Comme si souvent ces derniers mois, nous rencontrons Camille Lasjaunias dans la boulangerie de la Grand’ Rue à Sauzet. Comme la lutte contre le virus a bouleversé la vie de presque tout le monde, elle a également entraîné la modification des horaires de travail dans la boulangerie. En tant que fille du propriétaire Patrick Lasjaunias, il n’était pas question pour elle - ni pour sa soeur Manon - de ne pas aider son père à se sortir du pétrin. Mais ça n’a pas été facile.
Au début, il y avait le stress dans le contact avec les clients : « Il n’y avait encore pas des masques, pas de gants, pas de protection en plexi, les clients entraient et sortaient et tout le monde se sentait en insécurité. » Après que les mesures appropriées furent prises, les choses se sont améliorées. Mais les conséquences du fait que les gens quittaient à peine leur domicile sont apparues : ils venaient plus irrégulièrement qu’auparavant et il devenait donc difficile de maintenir les stocks. De plus, il arrivait qu’un après-midi entier soit consacré à 3 ou 4 clients.
La vente de la pâtisserie s’est beaucoup réduite : comme les gens étaient à la maison, ils préparaient eux-mêmes leurs gâteaux et leurs sucrés et salés. A des moments il fallait jeter de la marchandise, c’était difficile de planifier pour les pâtissiers.
« Et donc, bien que la boulangerie ait pu rester ouverte pendant le confinement, nous avons tous traversé une période difficile, c’était compliqué, tant sur le plan organisationnel que financier, il a fallu travailler dur et faire des choix difficiles. Peu à peu, les circonstances sont redevenues plus normales, presque tout le monde est de retour à son poste. Les autres commerces ont repris : Sauzet est vivant, cela nous fait également du bien. Nous sommes heureux et fiers d’avoir surmonté cette période difficile, avec nos fidèles clients. »