Le Petit Journal - L'hebdo local du Lot
Un parcours qui force le respect
Aurélien Pradié, candidat LR aux élection régionales
A six semaines d’une élection qui pourrait vafaire ciller la domination socialiste sur la région Occitanie, les électeurs ne semblent pas encore l’immesurer portance d’un scrutin majeur, le plus essentiel après la Présidentielle, celui qui va élire le présiprochain dent de la région Occitanie, un territoire grand comme l’Autriche.
Sommes-nous à la veille du grand soir, la campagne qui s’annonce aujourd’hui et demain doit être un grand moment de démocratie. Après avoir appris des erreurs passées, Les Républicains sont bien décidés à proposer le meilleur de ce que le débat d’idées peut offrir et ne rien avoir à regretter. La matière d’expression n’est vertueuse que si les arguments portent, mais il faudra également mesurer les effets des divisions. Qui des Républicains ou des Socialistes seront les plus impactés ?
Leur tête de liste, Aurélien Pradié, a bien compris tout cela. Il vient défier « la socialiste Carole Delga et son association hétéroclite » et compte bien arriver en tête à la veille du second tour :« l’idée que cette bataille soit difficile ne m’impressionne pas. Mon parcours polimaire tique a été fait de batailles impossibles et pourtant de victoires. » Des situations désespérées dans lesquelles « je suis le plus à l’aise et celle où je réussis le mieux. Je viens en voisin du Lot, une terre de gauche où je suis le député clairement affirmé de droite ».
Aurélien Pradié, sous cet aspect, est un prétendant terriblement moderne dont on ne peut qu’applaudir la trajectoire. Lui qui remporta sa première élection après avoir battu au premier tour son ancien instituteur, indéboulonnable et conseiller général de son canton, en sillonnant la campagne au guidon de sa mobylette. Il n’avait que 22 ans et devint ainsi le deuxième plus jeune conseiller général de France. Aujourd’hui, à 35 ans, il est député du Lot et secrétaire général des Rédire publicain, autant le numéro 2 national derrière le président Christian Jacob.
Aurélien Pradié et Carole Delga ont remporté leur première victoire électorale en 2008, mais c’est la seule chose qu’ils partagent en commun. La tête de liste LR a 14 ans de moins que son opposante socialiste, étudiant, il a du quitter ses études de droit pour revenir auprès de sa mère qui se regérer trouvait à devoir la petite entreprise familiale après que son mari soit deparaplégique venu suite à un AVC. Aurélien Pradié dira que cette épreuve a forgé son engagement en politique au sein d’un parti où il devra gravir tous les échelons jusqu’à défendre en 2018 une proposition de loi en faveur de l’inclusion des enfants en situation de handicap dans l’école publique. Ce qui aurait pu être un aboutissement pour ce jeune député ne fut que le début d’une activité déborsuivante, dante. L’année il déposera une autre propoles sition de loi sur violences au sein de la famille et en 2020 il recevra la récompense de « député de l’année ». Désormais il a changé de place dans la constellation des élus de la République, l’enfant de Caniac-du-Causse s’est hissé parmi les plus émérites. On voit bien que sa candidausurpée, ture n’est pas il a toutes les compétences pour devenir un grand prédans sident de région la liDominique gnée des BauCensi. dis ou Marc
Les électeurs de la droite et du centre-droit en rêvent, mais pour cela il faudra que le front s’élargisse car chaque voix comptera dans un scrutin où l’abstention va probablement atteindre des niveaux jamais vus. Aurélien Pradié ne cesse de le répéter : « La Droite est forte L’idée que cette bataille soit difficile ne m’impressionne pas
La Droite est forte quand elle s’assume
quand elle s’assume. Nous allons gagner en rassemblant les électeurs loin des combines politiques et des mariages arrangés. Ce que je ne pardonne pas c’est le cynisme qui met en danger notre démocratie. La politique c’est d’abord croire en un projet. »