Le Petit Journal - L'hebdo local du Lot
L’émotion à fleur de peau
L’hypersensible n’est pas toujours celui qu’on croit. Certains pleurent pour un rien, d’autres se dissimulent derrière un masque de fer et d’autres passent pour de grands égoïstes, ne supportant rien ni personne. Heureusement, chaque cas se soigne. L’hypersensible est souvent susceptible. Victime d’hyper-réactivité, il se soucie (trop) de ce que pensent les autres et fait preuve d’une forme d’égocentrisme. Difficile à maîtriser, ce comportement peut être tempéré en régulant ses pensées négatives. Pour éviter l’explosion, il faut communiquer, s’exprimer, piquer une colère et ne pas attendre les accumulations. L’hyperémotif est très sensible au trac, qui entraîne sueurs, tremblements, trous de mémoire et paralysie. Il est alors primordial d’apprendre à contrôler sa respiration : il faut raccourcir les inspirations et rallonger les expirations. L’hyperémotif peut aussi se cacher. Il se protège en ne laissant rien paraître, ni tristesse, ni joie, ni colère. Pour lâcher prise, on remplace la parole par la gestuelle : un sourire, un haussement d’épaules… Autres exutoires, l’écriture, la peinture, le chant ou le théâtre aident à s’extérioriser. La psychanalyse, la psychothérapie ou l’hypnose permettent de découvrir l’événement à l’origine de son état. L’analyse transactionnelle étudie le psychisme d’une personne en se basant sur ses relations sociales, la programmation neurolinguistique, repère les mauvais réflexes et tente de les modifier, et la bioénergie se base sur les postures, gestuelles, tensions et expressions qui révèlent une inhibition nocive.