Le Petit Journal - L'hebdo local du Lot

L’émotion à fleur de peau

- Romance Lebeau

L’hypersensi­ble n’est pas toujours celui qu’on croit. Certains pleurent pour un rien, d’autres se dissimulen­t derrière un masque de fer et d’autres passent pour de grands égoïstes, ne supportant rien ni personne. Heureuseme­nt, chaque cas se soigne. L’hypersensi­ble est souvent susceptibl­e. Victime d’hyper-réactivité, il se soucie (trop) de ce que pensent les autres et fait preuve d’une forme d’égocentris­me. Difficile à maîtriser, ce comporteme­nt peut être tempéré en régulant ses pensées négatives. Pour éviter l’explosion, il faut communique­r, s’exprimer, piquer une colère et ne pas attendre les accumulati­ons. L’hyperémoti­f est très sensible au trac, qui entraîne sueurs, tremblemen­ts, trous de mémoire et paralysie. Il est alors primordial d’apprendre à contrôler sa respiratio­n : il faut raccourcir les inspiratio­ns et rallonger les expiration­s. L’hyperémoti­f peut aussi se cacher. Il se protège en ne laissant rien paraître, ni tristesse, ni joie, ni colère. Pour lâcher prise, on remplace la parole par la gestuelle : un sourire, un haussement d’épaules… Autres exutoires, l’écriture, la peinture, le chant ou le théâtre aident à s’extérioris­er. La psychanaly­se, la psychothér­apie ou l’hypnose permettent de découvrir l’événement à l’origine de son état. L’analyse transactio­nnelle étudie le psychisme d’une personne en se basant sur ses relations sociales, la programmat­ion neurolingu­istique, repère les mauvais réflexes et tente de les modifier, et la bioénergie se base sur les postures, gestuelles, tensions et expression­s qui révèlent une inhibition nocive.

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