Le Petit Journal - L'hebdo local du Lot
REDONNER DE LA COMPETITIVITE
Le problème de l’agriculture en France est similaire à celui de l’industrie. Les coûts de production sont trop élevés pour diverses raisons, sociales et fiscales principalement. Depuis plusieurs décennies la France s’est désindustrialisée et les usines se sont délocalisées à moindre coût de production afin de produire essentiellement les entrées bas de gamme.La France produit du haut de gamme dans le secteur de l’automobile, l’aviation avec Airbus ou dans les produits de luxe.L’agriculture de part sa nature ne peut se délocaliser. Les produits alimentaires basiques consommés pour notre alimentation et nourriture au quotidien sont concurrencés par des importations à bas prix encouragées par l’ Europe qui signe des accords de libre échange avec le monde entier.Seules les productions demandant de la technicité ou bénéficiant de rentes comme nos vins de grands crus n’auront pas d’inquiétude pour leur avenir.
L’agriculture est sur la même pente que l’industrie en France. L’objectif actuel du Président de la République est de réindustrialiser le pays. Il en sera de même pour l’agriculture.» Il faut soutenir l’agriculture par le biais de la compétitivité» a déclaré Laurent Duplomb Sénateur LR de Haute Loire et co-auteur du rapport, tout en poursuivant « nous devons redevenir compétitifs pour regagner notre souveraineté que nous n’aurions jamais dû perdre».
Il est temps de re négocier les traités de libre échange, de diminuer les charges sociales et fiscales, d’activer la recherche, de maitriser l’eau, de soutenir massivement l’investissement, de mettre au pli la grande distribution mondialiste, de contrôler nos importations aux frontières et enfin de maitriser cette techno administration écolo mondialiste qui nous gouverne à Paris. Il en dépend de notre avenir alimentaire ainsi que de l’avenir de l’agriculture, autrefois fleuron de la France.
Dans une question lors d’une séance au Sénat, le sénateur Laurent Duplomb a invité Elisabeth Borne premier ministre ainsi que Marc Fesneau le ministre de l’agriculture à quitter leur doudoune et leur col roulé pour chausser des bottes et venir découvrir la réalité du terrain . Il est temps de prendre conscience de la réalité et d’agir !
Alors, peut-être un rapport sénatorial réaliste et alarmiste qui ne se terminera pas dans les oubliettes de l’histoire, sinon le déclin sera rapide dans une mondialisation a outrance.