Le Petit Journal - L'hebdo local du Lot
La marche, une précieuse alliée du jeûne
Malgré les réticences du corps médical, la privation volontaire de nourriture est aujourd’hui en vogue. Les adeptes y voient l’opporunité d’une remise à zéro salutaire et recherchent une sensation de bien-être. Mais, pour être bénéfique, cette expérience doit être courte et réalisée dans de bonnes conditions. S’initier au jeûne nécessite alors un accompagnement spécifique. C’est la raison pour laquelle la Fédération francophone de jeûne et randonnée (FFJR) a mis en place un label permettant de garantir la rigueur et le sérieux des nombreux séjours le territoire national.
organisés
Un programme encadré
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L’expérience se décline en trois phases. Les jeûneurs doivent diminuer progressivement leur alimentation pendant une semaine de préparation avant le début de la cure. Ils se retrouvent ensuite en groupe pour effectuer une semaine de jeûne à la campagne ou à la montagne. Durant le séjour, les participants ne boivent alors que de l’eau, des tisanes, des bouillons filtrés et des jus de fruits dilués. Un régime auquel le corps s’habitue vite malgré quelques nausées et maux de tête les deux premiers jours. Pour forcer l’organisme à puiser dans les graisses plutôt que dans les muscles, plusieurs activités rythment les journées, à commencer par 3 ou 4 heures de randonnée ! Si un effort physique intense est déconseillé pendant un jeûne, la marche, à l’inverse, facilite l’adaptation du corps. Une semaine sera enfin nécessaire pour que les jeûneurs reprennent progressivement une alimentation normale.