SOS français en détresse…

Le jaune, couleur de deuil. Celle revêtue par des milliers de français à travers le pays. A plus d’un titre. Loin des divergences politiques, la cause ou plutôt les causes sont beaucoup plus profondes et meurtrissent chaque jour un peu plus la France « d’en face ». Des voix s’élèvent, toujours plus hautes, toujours plus fortes, comme celle de Lionel Falcoz, maire de Laroque-Timbaut, exaspéré par une situation qu’il subit lui aussi de plein fouet, à l’instar de ses administrés. Le maire dénonce « la verticalité des mesures, l’abandon des élus de petites communes, et le mouvement de liquidation des petites communes rurales au profit des seules intercommunalités où se concentrent les pouvoirs locaux sous le feu croisé des transferts de compétences et du siphonnage des finances communales par les attributions de compensation. Personne ne souhaite garantir réellement que la commune, et donc le dernier lien de proximité de la République, demeure un critère intangible de notre système démocratique. Il est temps de nous dire clairement où nous devons aller, et nous laisser faire localement ! Ce ne sont pas des grands mots, mais une réalité quotidienne. L’absence de courage de nos gouvernants, depuis plusieurs décennies, n’a que trop duré ». Tout est dit… ou presque car Lionel Falcoz n’a pas dit ses derniers « maux » qu’il a tenu à publier.

Le jaune est devenu, au fil des semaines, couleur de deuil d’une vie qui a perdu de sa sérénité et d’exaspération pour ceux qui ne peuvent faire autrement que de la subir... Photomontage/DR