La galette des « Républicains »

Faut le dire, la salle d’accueil de la permanence (allées de Lagarrasic) était un peu exiguë pour contenir les adhérents et sympathisants venus en nombre pour ce bon moment de convivialité autour de la galette. Et l’on pourrait dire, un peu ironiquement heureusement que les caciques d’ « Unis Pour le Gers » ne sont pas venus car il n’y aurait pas eu de la place pour tous !… N’empêche qu’avant de se partager « la galette du pouvoir », il était bon malgré tout de rassembler quelques forces militantes pour se redonner du baume eu coeur car le vrai combat, c’est maintenant qu’il va commencer, et ce, dans un contexte pas simple du tout : déconfitures à la présidentielle et aux législatives (même si la résistance a permis de « sauver les meubles »), des ministres, dont le Premier d’entre eux, issus de la famille politique de l’opposition (certes, c’est le « clan de l’ENA », donc pas de vrais politiques…). N’empêche qu’autant Grégory Bobbato, « patron » de la Fédération départementale (Président), que Pierre Tabarin, Secrétaire départemental, tous 2 ont insisté sur la nécessité du rassemblement tout en évoquant que, malgré tout, « Les Républicains » restait la 1ère force politique du pays : par ses élus et par le nombre de ses militants. «… mais la division a toujours été notre perte ! » rappelait Grégory Bobbato « d’où ce travail de rassemblement nécessaire d’autant que maintenant nous avons un nouveau Président national, Laurent Wauqiez et dont le vote ne peut pas être remis en cause. Nous avons, ne l’oublions pas, des atouts pour ne pas perdre espoir. Nous devons nous appuyer sur nos idées, nos valeurs et s’opposer mais pas dans le systématique !... ». « … Sur le plan départemental » rajoutera Pierre Tabarin « tirons un trait sur le passé, sans être naïfs, restons ouvertes et attentifs et motivés et enthousiastes, nous sommes une vraie force de terrain !... ». Quelques personnalités avaient tenu à se montrer pour ce moment important dans la vie d’un mouvement départemental : Dominique Bragato, l’auscitain (ancien acteur économique de 1er plan), Thierry Sacré, le condomois (adjoint au Maire), Robert Frairet, Conseiller départemental (qui eu droit à un salut particulier en tant que « un des principaux opposants au Conseil départemental ») et Benoît Desenlis, Maire de Roquebrune. Ceci étant, d’autres rendez-vous seront programmés incessamment car « la famille » doit se reconstituer, se regrouper, même si ce soir, bien des secteurs du département furent peut-être sous-représentés mais on le sait la période d’après-fêtes est toujours peu mobilisatrice. Néanmoins, l’on peut compter sur la dynamique du challenge qui s’offre à l’opposition nationale pour resserrer les rangs autour de combats autrement plus intéressants que son petit quant-à-soi ou ses titres de chefs de baronnies : « Si la notion de Gers est éminemment importante pour traiter des problèmes locaux ne perdons pas de vue que celle de nation et de pays est d’un autre niveau et que celle-ci a forcément une influence sur notre quotidien et même nos soucis gascogersois. Gageons que notre fédération départementale saura traduire cette complémentarité dans les combats que nous avons à mener ! » dira un des présents à la soirée de vendredi dernier. Aux responsables de se monter à la hauteur du challenge…

L’heure est au rassemblement pour l’alternance !

La mobilisation devrait renaître...

Cela faisait du bien de se retrouver !