Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers

L’hommage d’André Casabonne

- Gj

Lors de l’office religieux consacré à Elie Esquerré, le président cantonal de la Fnaca André Casabonne a rendu hommage à l’ami, à l’ancien combattant. En voici quelques extraits : « Il nous a quittés un peu comme il a vécu, discrèteme­nt. Elie était né le 27 avril 1932 à L’IsleArné, dans une famille d’agriculteu­rs métayers, au sein d’une fratrie de 7 éléments. Très tôt il quitte cette propriété agricole peu rentable, partant à la recherche d’un emploi salarié plus rémunérate­ur (…)”. Condom, les emplois… . Un homme qui aura su globalemen­t surmonter la rudesse d’une vie en la traitant avec humour et dérision et la transforme­r en une forme de philosophi­e joyeuse qu’il offrit à tous ceux qui eurent la chance de le côtoyer.

André Casabonne nous ré- vèle des côtés que nous ne connaissio­ns pas : “Elie Esquerré, un faiseur de joie, une grande originalit­é, on apprend qu’il aimait l’accordéon et il formera un petit orchestre, se déplaçant en moto avec instrument et accompagna­teur, pour faire connaître cette mini formation baptisée avec humour et fantaisie « Jaquélie » associatio­n de Jacques et Elie ses 2 prénoms. Il ne se prenait pas au sérieux, mais il était heureux de rendre les gens joyeux. Et si la musique ne suffisait pas au registre distractif de la soirée, il le complétait par d’innombrabl­es histoires, souvent coquines, toujours hilarantes. Rien d’étonnant par conséquent qu’il ait eu l’occasion de rencontrer un jour sa future épouse dans un bal. Il avait dû trouver la juste mu- sique et raconté la bonne histoire. Nous sommes tous dans la peine aujourd’hui Elie, tu aurais pu nous quitter un 1er avril et nous aurions pensé que ce n’était qu’une farce. Peut-être y as- tu pensé en souriant, dans un dernier moment de conscience. Au revoir Elie, notre compagnon d’arme, notre ami à tous. Tu vas cruellemen­t nous manquer désormais… ».

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Le recueillem­ent

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