Le Petit Journal - L'hebdo local du Gers
Didier Baurès : 100 ans !
On n’a pas tous les jours 100 ans ! Alors belle occasion de le faire savoir, d’en faire profiter tous les anciens camarades combattants, jusqu’aux petitous descendants. Didier Baurès n’y croyait pas, mais sa détermination a eu raison de ses propres doutes. Et grâce à une organisation sans faille dont son fils Jean est coutumier, toujours assisté de près par Rose-Marie, ce fut une magnifique fête à laquelle étaient invités plus de 250 personnes. En ce 1er Avril (genre d’humour dont est capable notre impétrant!), tout a commencé par un cortège à l’ancienne, avec une superbe Citroën B2 bleue, fièrement conduite par Robert, et précédée d’une petite charrette datant du Moyen-Âge sur laquelle s’étaient tassés les petits-enfants et 2 musiciens, tirée par un Massey-Ferguson rouge flétri. L’arrivée devant la salle du Préau bourrée de monde fut triomphale. Et c’est au son de la cloche de l’école que Didier est entré dans la salle, suivi de la foule de pa- rents, amis et habitants. Sur la petite estrade, il a patiemment écouté -non sans émotion, mal cachée par l’utilisation répétée de son mouchoir-, ses honorables états de service, les discours suivis de remises de médailles, dont celle du maire Bernard Monlibos. Après avoir déposé les innombrables cadeaux sur près de 10 mètres linéaires, les invités ont pris l’apéritif. Et c’est ensuite près de 130 couverts qui étaient servis. Didier restait digne devant cette inhabituelle agi- tation ; mais l’émotion était forte. Il mangeait peu (toutefois il buvait bien !). Et au milieu du repas, Marie, son irremplaçable aide de camp, lui ordonnait un prudent repli stratégique. Une faiblesse dont il se remettait quelques jours après, avant de faire l’inventaire des cadeaux, essentiellement du consommable, et... du buvable. Il me faudra bien 2 ans pour terminer tout ça ! dit-il dubitatif. Rendez-vous est donc pris !