Les partenaires sociaux ont entamé leurs discussions pour sauver les régimes complémentaires de la faillite. Ce n’est pas le moment de relâcher l’effort.
Paradoxalement, c’est au moment où les Français doivent le plus agir pour se constituer leur retraite qu’ils la négligent. Pas par désinvolture, mais par manque de moyens, du fait de la stagnation de leurs revenus et plus encore de la hausse de leurs impôts. Selon la dernière étude réalisée par HSBC, un Français sur deux a réduit, voire cessé d’épargner pour sa retraite depuis la crise. Résultat, les deux tiers des ménages craignent de ne pas avoir suffisamment d’argent pour vivre confortablement à la retraite. Alors même que leur espérance de vie augmente ou du fait même de cette augmentation, ils redoutent les problèmes de santé et en particulier de dépendance. Ainsi, trois Français sur quatre se préoccupent de savoir s’ils seront en mesure de financer le coût d’une chambre en maison de retraite médicalisée. Les femmes sont particulièrement vulnérables. Elles estiment qu’à la retraite leur épargne personnelle ne durera que cinq ans alors même que leur espérance de vie est de vingt-cinq ans.