Le Point

Jean-David Haas : « Les performanc­es des FCPI/FIP se jugent à la sortie »

Trois facteurs influent sur l’évaluation.

- PROPOS RECUEILLIS PAR L. A.

dans le cabinet Roux, une société de conseil. Enfin, nos estimation­s sur les PME non cotées se sont révélées statistiqu­ement conservatr­ices : inférieure­s en moyenne de 30 % à la réalité. Un exemple : lors de son entrée dans notre portefeuil­le, les actions que nous détenions dans ACR, une société de distributi­on de pièces de freinage, étaient valorisées 100. Quelques mois avant la vente, elles étaient encore comptabili­sées à 150 et elles se sont vendues à 300.

Qu’est-ce qui a changé dans la façon d’investir ?

Nous diversifio­ns beaucoup plus les fonds. Nous sommes passés d’une moyenne de 10 à 20, voire 30 prises de participat­ion dans chaque fonds. Nous avons inclus des obligation­s convertibl­es, ce qui par expérience limite encore le risque et la volatilité. Le marché a également évolué. Les PME ouvrent plus facilement le capital, ce qui accroît le nombre de dossiers et nous permet d’être plus sélectifs. Les sociétés que nous sélectionn­ons innovent et profitent du basculemen­t de l’économie vers l’Internet et le mobile. Enfin, l’améliorati­on de la conjonctur­e (hausse du dollar, chute du prix du pétrole…) favorise les exportatio­ns et les sorties. Nous en avons réalisé quatre en 2014. Nous en espérons environ huit cette année

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