(1910 ?)
Le Norvégien n’est pas le peintre d’un seul tableau. Cependant, la postérité du « Cri » tient certainement au fait qu’il a réussi à cristalliser, par cet homme qui devient fantôme, l’archétype absolu de l’angoisse. L’artiste, marqué très tôt par la mort et par des relations tourmentées avec les femmes, a passé longtemps dans les hôpitaux psychiatriques. Il a réalisé quatre versions de ce tableau. Celle-ci vient du musée Munch d’Oslo. Deux sont dans d’autres collections publiques norvégiennes. Une dernière appartient à l’Américain Leon Black, qui l’a acquise pour 119,9 millions de dollars. « Les clefs d’une passion », Fondation Louis-Vuitton. Jusqu’au 6 juillet, www.fondationlouisvuitton.fr.