L’assassinée de Glass Island

Des ados soudés comme peuvent l’être des frères de sang habitent sur une petite île, Glass Island, dans la baie qui sépare Seattle de Vancouver. Mais le mot « meurtre » s’invite un jour dans cet ersatz de Club des cinq. Naomie annonce quitter Henry, son petit ami, lors d’une nuit de tempête, sur le ferry qui regagne l’île. Il ne comprend pas grandchose, mais elle sera retrouvée morte. C’est du point de vue de Henry, suspect numéro un, que s’amorce cette enquête nébuleuse. Des énigmatiques « deux mamans » de Henry, en passant par la police et les amis, tous les personnages s’emboîtent pourtant dans un thriller qui croise la question du microcosme insulaire et son inverse, le macrocosme d’Internet. Un livre captivant jusqu’à la toute fin où, dans une scène à la « Fantômas », le vrai méchant tombe le masque avec un rire démoniaque (XO, 500 p., 21,90 €).