LA GRANDE SAGA DU DISQUE
Musique. Souvenez-vousus de la grand-messe de Marcc Toesca, le « Top 50 », et des K7 audio qu’il fallait bricoler au Scotch pour les rendre enregistrables… Ces souvenirs des années 80-90 ont mis en branle le journaliste d’iTélé Benjamin Petrover. De la nostalgie de l’époque des vinyles à la dématérialisation de la musique sur Internet, l’auteur pose la question : les maisons de disques ont-elles vraiment raté le virage du numérique ? Et, dans cette très sérieuse et passionnante histoire de l’industrie musicale, éclairée par les témoignages de ceux qui l’ont faite (Alain Chamfort, Paul Lederman, Jack Lang ou encore Pierre Lescure), on se délecte d’une flopée d’anecdotes piquantes. Quand Beethoven décide de la longueur du CD. Le disque compact durait 60 minutes, il est passé à 74 et 33 secondes. Pourquoi ? Pour faire tenir la Neuvième Symphonie, jouée à Bayreuth en 1951, sur un seul disque ! C’était le souhait du PDG de Sony d’alors, grand mélomane. Ce que nos tubes doivent à Vian. Clin d’oeil à la forme des premiers enregistrements par Edison, Vian utilise le mot tube pour évoquer les titres à succès… De l’or en toc. Le disque d’or, dans les années 70, récompensait les 100 000 exemplaires vendus par album en France. Dans les années 80, on avait même inventé le disque de platine (400 000) et de diamant (1 million). Depuis 2006, 50 000 exemplaires suffisent. Même l’or n’est plus une valeur refuge « Ils ont tué mon disque ! », de Benjamin Petrover (First, 300 p., 17,95 €).
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