Vertueuse épicurienne

Une batterie dans le coffre. La C350e : une Classe C250 essence à laquelle on aurait ajouté un moteur électrique de 82 chevaux et une batterie lithium-ion. Logée sous le plancher du coffre dont elle réduit de 145 litres le volume utile, elle autorise une autonomie 100 % électrique officielle de 31 kilomètres, à condition d’avoir été rechargée trois heures sur une prise domestique ou moitié moins sur la Wallbox fournie par Mercedes. Voiture électrique. Ce rayon d’action sans émissions permet à la C350e de revendiquer seulement 48 grammes/kilomètre de CO2 et donc d’accéder à un bonus de 4 000 euros et à une exonération totale de la taxe sur les voitures de société. La C350e peut donc être conduite comme une voiture électrique au quotidien avec tout ce que cela entraîne en termes d’économies d’usage et de sérénité. Mieux vaut toutefois ne pas habiter trop loin de son travail, et y disposer d’une seconde prise de recharge, car en conditions réelles l’autonomie électrique est plus proche de 20 que de 31 kilomètres. Grande routière. Si la batterie s’épuise ou que la demande de puissance dépasse celle du moteur électrique, le 4-cylindres turbo essence se réveille automatiquement. De voiture électrique la C350e se transforme en grande routière capable de passer de 0 à 100 kilomètres/heure en moins de 6 secondes grâce à une puissance cumulée de 279 chevaux. Elle est alors très agréable à conduire grâce à une suspension pneumatique confortable et efficace. Accélérateur à retour d’effort. La consommation de carburant reste très raisonnable grâce au système hybride qui récupère l’énergie cinétique de la voiture en décélération pour recharger la batterie. Il indique même au conducteur, via la pédale d’accélérateur à retour d’effort, quand lever le pied pour filer en roue libre moteur coupé le plus longtemps possible