De « Game of Thrones »
La star de la série culte délaisse ses dragons pour épauler Schwarzy. Rencontre avec la reine Emilia Clarke.
Emilia Clarke est la femme la plus désirable au monde. Un million d’hommes, interrogés par le site askmen.com, l’affirment et 18 millions de téléspectateurs – rien qu’aux Etats-Unis – le confirment. Les affiches du nouveau « Terminator », qui la mettent voluptueusement en scène, semblent aussi en attester. Quant à la demoiselle, elle assure n’y être pour rien : « Tout est dans la perruque, les dragons et les flingues » , nous jure-t-elle, dissimulant dans un éclat de rire sa pudeur de jeune Anglaise bien élevée. Du haut de son tout petit 1,57 mètre, la brunette n’a, il est vrai, rien d’un mannequin. Il lui aura pourtant suffi d’un seul rôle pour mettre le monde à ses pieds. Sous ses traits, Daenerys Targaryen, la reine guerrière de la série « Game of Thrones », s’est transformée en phénomène à part entière (son prénom fait fureur chez les nouveau-nés), icône féministe pour les uns, fantasme ultime pour les autres. Effectivement, la longue chevelure blonde, presque blanche, arborée par la « mère des dragons » (une perruque à 7 000 dollars !) n’est pas étrangère au résultat. De même que le spectacle d’une gamine apprivoisant barbares et monstres ailés. Mais, sans le mélange d’innocence et d’impétuosité propres à Emilia Clarke, « Game of Thrones » n’en serait pas là. « Nous avons auditionné des centaines de personnes, témoigne D. B. Weiss, coproducteur de la série. Ce personnage avait besoin d’entrer dans une dimension à la Jeanne d’Arc, de dégager une intensité messianique. Il n’y avait qu’une actrice capable de le faire. »
Clarke avait 24 ans quand, fraîchement diplômée du prestigieux Drama Centre de Londres (dont sont issus, entre autres, Colin Firth et Tom Hardy), elle s’est embarquée dans cette épopée fantastique. A l’écran comme à la ville, celle qui se décrivait comme