Rennes : l’architecture en mouvement
Halle sportive flambant neuve, nouveau pôle culturel et de congrès, deux projets d’envergure témoignent du dynamisme architectural de la capitale bretonne. Au sein du campus Villejean, le stade d’athlétisme couvert Robert-Poirier déploie un simple volume unitaire tout en courbes qui épousent le tracé de l’aire de compétition. « Les lignes tendues de l’enveloppe du bâtiment évoquent l’effort musculaire et la souplesse des athlètes. Cette carapace métallique légèrement réfléchissante accroît l’idée de mouvement en changeant constamment d’apparence selon les humeurs du temps » , commente le cabinet Chabanne et Partenaires. Destinée au monde scolaire et universitaire ainsi qu’aux athlètes de haut niveau, cette spectaculaire vitrine de l’athlétisme en salle profite de percées visuelles dedans/dehors qui éclairent les pistes d’une lumière naturelle homogène. A l’image des arènes antiques, les gradins offrent une visibilité optimale et une ambiance chaudron à quelque 1 200 spectateurs répartis au plus près de l’anneau de course, long de 200 mètres. Place Sainte-Anne, au coeur de la ville, l’ancien couvent des Jacobins poursuit sa métamorphose afin d’accueillir un centre de congrès ultramoderne qui s’insère autour et au-dessous du bâtiment historique du XIVe siècle. Au programme de cette mélodie en sous-sol orchestrée par l’équipe de l’architecte briochin Jean Guervilly (Cras, Mauffret, Richard, Perrot) : deux auditoriums (1 000 et 300 places), 20 salles de réunion, 3 000 mètres carrés de surfaces modulaires d’exposition et de restauration. Atrium, baies vitrées… Là encore, la lumière du jour pénètre jusqu’à 17 mètres de profondeur dans les entrailles de cet ensemble en lévitation construit par Vinci et qui devrait ouvrir ses portes en 2017