Finance participative… et sans frais
Pour placer votre argent sans frais, en le prêtant ou en l’investissant en capital, direction les plateformes de finance participative. En général, c’est l’emprunteur qui paie les frais, et non l’investisseur.
Dans l’assurance-vie, ces frais sont de 0,5 à 1 % par an ; en général, un peu plus sur les unités de compte que sur les fonds en euros. Les contrats les moins chers se trouvent encore une fois sur Internet, avec de nombreux taux à 0,5 %, mais pas seulement : ceux qui sont proposés par les associations d’épargnants et certaines mutuelles sont parfois plus bas. A l’Afer, par exemple, 0,47 % de frais de gestion sont facturés sur les unités de compte et les fonds en euros. Et quelques fonds en euros, comme à la MIF, ne prélèvent rien.
Côté sicav et fonds, la note est bien plus lourde : comptez au minimum 2 % par an pour des fonds en actions ou diversifiés. Force est de constater, en plus, que ces frais lourds ne rémunèrent pas toujours le talent, puisque, à long terme, peu de gérants réussissent à battre les indices. La solution pour les réfractaires aux frais ? Investir directement sur ces indices, au travers de trackers, ou ETF (pour Exchange Traded Funds), des fonds cotés qui reproduisent en permanence l’évolution de ces indicateurs (CAC 40, Euro Stoxx 50, etc.), et qui ne prélèvent que 0,1 à 0,4 % de frais par an. Ces fonds indiciels cotés séduisent déjà largement les investisseurs institutionnels, qui les utilisent pour miser sur des