Nombre de conseillers en patrimoine
Maaf : Maif : MACSF : Macif : l’assurance-vie et de la retraite », reconnaît Guillaume Rozenwald. Même réponse à la Macif, mais avec la volonté affichée de disposer d’une offre complète dès l’an prochain. Chez MAAF, il est possible d’avoir accès à plus de supports financiers dans le contrat d’assurance-vie de la mutuelle, peu garni en fonds pour les clients de base, et à une offre de FIP et FCPI choisis chez Nextstage, une société spécialisée. La MAIF, elle, a mis les petits plats dans les grands : « Nous avons sélectionné des produits auprès de différents partenaires afin de répondre à la plupart des besoins, explique Loïc Dano, directeur de l’épargne. Nos conseillers peuvent ainsi s’appuyer sur des contrats de capitalisation, des PEA, des comptes titres, des FIP, FCPI, SCPI et des programmes immobiliers, par
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exemple en LMNP et même de l’immobilier en nue-propriété. » Elle vient également d’ajouter un contrat estampillé « gestion de fortune », avec plusieurs fonds en euros et une gestion pilotée possible, mis au point avec Generali et accessible à partir de 250 000 euros.
Une clientèle fortunée dans les mutuelles ? Elle existe ! La Maif estime par exemple que 300 000 de ses sociétaires sont potentiellement concernés ; la Macif en dénombre 400 000. Mais toutes les mutuelles n’ont pas la même conception de la fortune. A la Maif, avec un chèque de 30 000 euros, vous serez orienté vers un conseiller en patrimoine ; à la MAAF, la barre est plutôt fixée à 50 000 euros et à la MACSF (qui assure des professionnels de santé aux patrimoines souvent plus importants), c’est à partir de 500 000 euros d’avoirs que se déclenchent les services haut de gamme. A noter que les conseillers ne sont pas payés à la commission. Ce ne sont donc pas des « chasseurs de primes ». Bon à savoir !