Les Français mal dans leur job
Les salariés français sont ceux qui affirment être les moins heureux et les moins mobilisés au travail, selon une étude menée par le cabinet Ayming-Kantar et TNS auprès de 3 000 salariés dans sept pays européens (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, PaysBas, Royaume-Uni). Leur proportion atteint 16 %, contre 9 % en Allemagne. Résultat : l’absentéisme dans l’Hexagone est de 16,6 jours en moyenne en 2015, davantage que dans les pays voisins. Le coût pour les entreprises est estimé à 60 milliards d’euros.
« Chacun des salariés français a pu s’exprimer dans un face-à-face ou par téléphone pour donner sa vision de la future organisation. J’ai eu plus de 120 contributions » , se félicite le patron. En quelques mois, Onepoint passe de huit échelons hiérarchiques à trois. Et se structure désormais en « communautés » . Les salariés sont invités à participer à plusieurs d’entre elles, au-delà de leur expertise d’origine : des cercles concentriques remplacent la vieille structure pyramidale. Ce qui évite le cloisonnement des organisations hiérarchiques. « J’ai rejoint la communauté du big data [l’analyse de masses de données] alors que je n’ai pas de compétences sur le sujet, raconte un employé spécialisé dans le secteur de la santé. Avant, il fallait l’accord de la hiérarchie pour travailler dans une autre unité que la sienne. Il pouvait y avoir des projets qui nous concernaient sans que nous soyons mis au courant, car ils étaient gérés uniquement par une autre branche. Maintenant, cela n’arrive plus. »