Le Point

Les montants investis en contrats Madelin n’entrent pas dans le plafond des niches fiscales.

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président d’assurancev­ie.com.

Préparer sa retraite Dernière piste pour réduire, parfois à grande échelle, les revenus imposables : les complément­s de retraite, tels que le PERP (plan d’épargne retraite populaire) ou les contrats Madelin, pour les non-salariés. Les sommes investies sont déductible­s des revenus imposables et procurent un avantage fiscal d’autant plus important que la tranche marginale d’imposition est élevée. Autre atout, les plafonds de déduction sont hauts : 10 % des revenus de l’année précédente, dans la limite de 30 432 eur o s ( s o i t j us q u’ à 9 1 2 9 e ur o s d’économie d’impôt pour un contribuab­le imposé dans une tranche à 30 % et 12 477 euros pour un autre taxé à 41 %).

Avec les contrats Madelin, les plafonds atteignent des sommets : jusqu’à 71 439 euros cette année ! Encore mieux : « Si vous n’avez pas utilisé votre “disponible retraite” des trois dernières années, les plafonds se cumulent pour le PERP. Dans les contrats Madelin, il est possible de racheter des années antérieure­s à la souscripti­on. Ces montants ne font l’objet d’aucun plafonneme­nt au titre des niches fiscales », précise Edouard Michot.

Attention encore une fois avant de succomber aux charmes fiscaux de ces produits : l’épargne investie pour la retraite est bloquée à vie, sauf grave accident de parcours. Vous n’en reverrez la couleur qu’au jour du départ à la retraite, et seulement sous forme de rente viagère, c’est-à-dire un revenu versé à vie. Pas question, donc, de retrouver un jour votre capital (le PERP permet d’en retirer 20 % en une fois lors du départ à la retraite, pas plus). Notez aussi que ces rentes seront à leur tour imposables et soumises aux cotisation­s sociales

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