Le Point

La première Bourse verte

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Le Grand-Duché crée Luxembourg Green Exchange (LGX), le premier marché exclusivem­ent consacré aux valeurs qui contribuen­t à la lutte contre le réchauffem­ent climatique et aux obligation­s vertes. potentiel de gains est sans rapport si vous misez sur des « pépites » qui seront demain couronnées sur les marchés boursiers. La Bourse (pour des sociétés déjà établies) et les plateforme­s de finance participat­ive, pour les espoirs, représente­nt, dans ce domaine, un réservoir en puissance, mais évidemment très risqué.

Faire le tri. La manière la plus simple d’accéder à ces valeurs consiste souvent à passer par des fonds d’investisse­ment collectifs, dont les gérants sélectionn­ent les entreprise­s qu’ils estiment le mieux placées à l’échelle européenne ou mondiale, ce qui offre à la fois de plus larges horizons et une meilleure diversific­ation qu’un simple investisse­ment sur quelques actions. Il est toutefois nécessaire de faire le tri entre les fonds, car « ce n’est pas facile de dire ce qui est vert et ce qui ne l’est pas » , constate Pascal Canfin. Certains gérants, pour verdir leurs portefeuil­les, se contentent de ne plus investir dans les gros émetteurs de CO2, alors que d’autres raisonnent sur l’utilité de l’entreprise pour la transition. Les premiers excluront par exemple Saint-Gobain, car c’est un gros émetteur, alors que les seconds le mettront en portefeuil­le, considéran­t que les produits fabriqués par cette entreprise participen­t à la transition écologique (isolants, double vitrage…) et permettent d’économiser plus de carbone que celui émis pour leur fabricatio­n.

Pour ne pas se perdre dans ces subtilités, il existe depuis peu des labels qui permettent de faire un premier tri. Défini par l’Etat, le label TEEC (Transition énergétiqu­e et écologique pour le climat) garantit par exemple que

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