Elle donne la réplique
Fille modèle. Toyota ne pouvait pas donner de leçon avec la Prius hybride sans susciter quelques vocations. L’imitation n’étant plus le genre de la maison Hyundai, le coréen s’est attaché à concevoir sa propre hybride. En allant plus loin encore, puisque ce n’est pas une mais trois Ioniq « vertes » qu’il propose avec, en plus, une version « hybride rechargeable » et une tout-électrique. Accessible. La voiture écologiquement correcte n’est pas forcément disgracieuse. La Ioniq le démontre avec sa ligne élégante et bien proportionnée. Aérodynamique avec un Cx de 0,24, elle adopte les codes du premium avec quelques touches de chromes. Constitué de matériaux agréables au toucher, l’intérieur est suffisamment habitable pour accueillir confortablement quatre adultes et leurs bagages. Technologique. En version hybride, la Ioniq est animée par un 4-cylindres 1,6 litre à injection directe d’essence de 105 chevaux épaulé par un moteur électrique de 43,5 chevaux intégré à une boîte double embrayage 6 rapports. Cette architecture de chaîne de traction hybride, qui présente une puissance cumulée de 141 chevaux, évite donc le principal écueil du système hybride Toyota, dont la transmission à variation continue peut se montrer désagréable sur route. Déstressante. Comme toute voiture hybride, la Ioniq autorise une conduite très sereine en ville, où chaque démarrage est assuré par défaut par le moteur électrique, dans le plus grand silence. Le 4-cylindres ne se réveille qu’au bout de quelques centaines de mètres si vous avez le pied léger. Il est plus souvent mis à contribution sur route, où la Ioniq se comporte presque comme une berline compacte classique, mais plutôt agréable à conduire grâce à la boîte double embrayage douce et réactive. Pour aller plus loin vers la propulsion zéro émission, il faudra attendre la version hybride rechargeable, ou carrément choisir la Ioniq 100 % électrique