Que se trame-t-il donc dans cette résidence présidentielle ? Emilie Lanez lève le voile.
Même François Hollande, dont on connaît l’addiction au divan des journalistes, n’a pas voulu lui parler. Le président a pourtant la confidence facile : sur son mandat ou son look vestimentaire, il se prête volontiers aux curiosités diverses. Mais sur la Lanterne, non. Refus. Motus. C’est secret.
La Lanterne, c’est le nom de cette résidence présidentielle, dans le parc du château de Versailles, que protègent des curieux un rideau d’arbres épais et des cars de CRS. Emilie Lanez, notre consoeur du Point, a donc dû, pour écrire « La garçonnière de la République », se débrouiller sans le témoignage de son locataire éminent, quoique très provisoire.
Que se passe-t-il vraiment dans ce joli manoir XVIIIe dont on ne puisse parler ? Question triviale : combien coûte-t-il aux contribuables ? Questions indiscrètes : comment y vivent et s’y comportent ses hôtes de luxe successifs ? Questions interdites : quels complots s’y sont tramés, et quelles complicités de boudoir nouées ? Emilie Lanez répond à toutes, ou presque. Et on pousse à la lire des « oh ! » et des « ah ! » de stupéfaction, d’amusement ou d’incrédulité. Comment Sarkozy a volé la Lanterne à Villepin. Comment Hollande y passe ses réveillons. Comment un Premier ministre y goûtait le charme d’une piscine qu’éclairaient, le soir, des chandeliers géants…
Tout est possible, à la Lanterne, le sérieux et le surréaliste, l’innocent et l’indécent. La Lanterne, c’est le lieu où la République se cache d’être restée une monarchie, bons plaisirs inclus Les enfants de Hollande Les amis de Thomas Hollande, le fils aîné du président, ont l’habitude. En arrivant à la Lanterne, ils passent en cuisine saluer le personnel de l’Elysée, qui les régale, puis ils prennent possession de leur chambre. Sur leurs lits les attendent, pliées avec soin, les serviettes de bain aux armoiries de la