Made in France
Alliance. Certes, la Nissan Micra n’est pas la première voiture japonaise fabriquée en France – la Toyota Yaris est déjà assemblée à Valenciennes –, mais c’est la première à l’être dans l’usine d’une marque française, en l’occurrence Renault. L’alliance qui unit les deux constructeurs depuis 1999 leur permet en effet de partager un grand nombre d’éléments mécaniques. Dix-sept centimètres. Ironiquement, la Micra est construite à Flins, à côté de sa principale rivale sur le marché hexagonal : la Clio. En grandissant de 17 centimètres (de 3,82 à 3,99 mètres), cette nouvelle Micra change en effet de catégorie pour se positionner face à la Renault et à la Peugeot 208, les deux modèles les plus vendus en France. Gaufré. Pour se faire une place dans cette catégorie très disputée, la Nissan Micra parie sur la finition, en considérable progrès par rapport au modèle précédent. L’habitacle fait la part belle aux matériaux souples au toucher et innove avec le tissu gaufré habillant la planche de bord, dont la teinte peut être assortie à celle de la carrosserie. La sellerie peut aussi être personnalisée. En revanche, l’habitabilité arrière ne progresse qu’à la marge en dépit de l’inflation des dimensions. Routière. La Nissan Micra partage ses mécaniques avec la Renault Clio. Alors que la précédente, à vocation principalement urbaine, se contentait de moteurs essence, cette cinquième génération peut être animée par un diesel 1,5 litre de 90 chevaux, assez sobre et vigoureux pour envisager sereinement une utilisation routière. De plus, la Micra profite d’une nouvelle aide à la conduite baptisée Active Trace Control permettant d’améliorer la précision de trajectoire par des interventions sélectives et subtilement dosées sur le frein de chacune des roues