Les flamboyantes débarquent à Genève
Les dix jours du Salon de l’automoutomobile font la part belle au plaisir… jusqu’à qu’à friser l’extravagance. gance.
Après un Mondial parisien en placé sous le signe de la voiturere électrique raisonnable comme la Renault Zoe ZE40 ou l’Opel Ampera-e, ra-e, le Salon de Genève revient à une vision plus hédoniste de l’automobile.
De ce point de vue, la débauche auche de technologie et de puissance de la McLaren 720S incarne parfaitement la voitureiture de sport de ce début de XXIe siècle, antithèse parfaite de la voiture autonome ome à venir. Construit en fibre de carbone, e, ce coupé biplace ne pèse que 1 283 kilos alors que son V8 4 litres biturbo développee 720 chevaux, ce qui lui garantit le meilleur lleur rapport poids/puissance de sa catégorie,rie, qui compte la Ferrari 488 et la Lamborghinihini Huracan. Pourtant, plus encore que le niveau de performances, McLaren insistee sur la facilité d’utilisation et le plaisir de conduite.onduite. Il est très aisé de s’y installer grâce e aux pontons latéraux abaissés et à l’ouvertureerture élargie des portières en élytre. Le champ amp de vision est meilleur grâce à des montants ntants de parebrise affinés. Enfin, la sonorité ité du moteur a été travaillée pour la rendredre plus musicale, tandis que sa gestion et celle de la suspension pilotée ont été optimisées timisées pour rendre la conduite plus accessible essible et gratifiante, sur route comme surur circuit.
Et cette McLaren n’est pas as une exception. C’est aussi au public genevois que, dans la catégorie supérieure, e, Ferrari a réservé la primeur de la 812 SuperFast, perFast, coupé biplace animé par un V122 6,5 litres de 800 chevaux… De quoi garder l’avantage sur la récente Lamborghini Aventador S de 740 chevaux. Mieux, les voitures hybrides semblent être complètement débridées cette année sous le microclimat helvétique, comme en témoigne la Panamera Turbo S E-Hybrid, qui peut rouler 50 kilomètres sans émettre de CO2, et qui passe de 0 à 100 kilomètres/heure en seulement 3,4 secondes grâce aux 680 chevaux cumulés de son V8 biturbo et de son moteur électrique.
Genève n’est pas seulement le rendez-vous des voitures de sport ou de grand tourisme, la vague des SUV s’abat aussi sur les rives du lac Léman. Mais ses représentants ne se contentent pas ici d’arborer une silhouette surélevée, ils sont aussi haut de gamme, qu’il s’agisse du DS7 Crossback ou du Range Rover Velar.
Pour DS, marque de luxe de PSA, il s’agit de revenir sur le devant de la scène avec un concurrent crédible des Audi Q5 et Mercedes GLC en rassemblant tout ce que le constructeur sait faire de mieux, qu’il s’agisse du design, de la qualité de fabrication ou de la technique. Pour y parvenir, la carrosserie délaisse les chromes pour des éléments en aluminium brossé, plus sobres. Elle se distingue aussi par une signature lumineuse constituée d’optiques dont la lumière passe au pourpre lors du déverrouillage. A l’intérieur, le DS7 Crossback combine matériaux classiques tels que bois, cuir et Alcantara selon un choix d’ambiances – Bastille, Rivoli, Faubourg, Opéra (photo ci-dessous) –, insistant sur le terroir français de la marque. Un savoir-faire de sellier de luxe qui cohabite avec une interface homme-machine sophistiquée constituée de deux dalles tactiles de 12 pouces de diagonale, l’une devant le poste de conduite, l’autre sur la console centrale. Sur le plan mécanique, le DS7 pourra notamment être animé par une chaîne de traction hybride rechargeable combinant un moteur turbo essence et deux électriques pour distribuer une puissance combinée de 300 chevaux aux 4 roues tout en autorisant une autonomie zéro émission allant jusqu’à 60 kilomètres. Enfin, le confort, autre valeur cardinale de la marque, est garanti par une suspension dont l’amortissement est piloté par une caméra pour anticiper les inégalités de revêtement. Dans la même catégorie, le Velar, nommé ainsi d’après les prototypes de développement du Range originel de 1970 qui inventa le concept de SUV en Europe, joue la carte de l’antériorité. Il en tire la légitimité nécessaire pour venir s’intercaler dans la gamme entre l’Evoque et le Sport. Typiquement Range Rover sur le plan du style avec une carrosserie aux proportions massives, le Velar serait plutôt un cousin du récent Jaguar F-Pace, dont il reprend la plateforme modulaire majoritairement constituée d’aluminium et la plupart des mécaniques, du 4-cylindres turbo diesel de 180 chevaux au V6 essence compressé de 380 chevaux. Déjà sur la rampe de lancement, il arrivera en concessions dès juillet. Un beau Salon en perspective