Stelvio, premier de cordée
Renaissance. Le Stelvio est le premier SUV de l’histoire d’Alfa Romeo. Concurrent direct des Audi Q5 et BMW X3, il pourra même bientôt rivaliser avec le Mercedes-AMG GLC 63 et le Porsche Macan Turbo sur le plan des performances grâce à une version Quadrifoglio forte de 510 chevaux attendue pour la fin de l’année. D’ici là, le Stelvio aura été commercialisé dans 60 pays, donnant un vrai coup d’accélérateur à la renaissance d’Alfa Romeo. Transmission intégrale. Le Stelvio est assemblé au sud-est de Rome dans l’usine de Cassino, avec la berline Giulia dont il reprend la plateforme. A peine plus encombrant que cette dernière à 4,69 mètres de longueur (+ 5 cm) et 1,92 de largeur (+ 3 cm), le Stelvio culmine en revanche à 1,65 mètre, soit 24 centimètres plus haut. A défaut de revendiquer d’authentiques capacités de franchissement, il peut sortir des sentiers battus grâce à sa garde au sol rehaussée à 20 centimètres. D’autant plus qu’en attendant une version d’entrée de gamme 2 roues motrices tous les Stelvio bénéficient de la transmission intégrale Q4. Classique. L’intérieur est proche de celui de la Giulia, même si le dessin de la planche de bord, positionnée plus haut, est spécifique. Le bloc d’instruments constitué de deux gros compteurs à aiguilles et les inserts de bois satiné composent une ambiance classique très réussie. Habitabilité et volume de coffre sont dans la moyenne. Plaisir. En attendant qu’elle s’étende, la gamme est constituée de deux moteurs 4 cylindres, un 2 litres turbo essence de 280 chevaux et un 2,2 litres turbo diesel de 210 chevaux, entraînant les 4 roues par l’intermédiaire d’une boîte automatique 8 rapports. Comme pour la Giulia, la principale qualité du Stelvio réside dans le plaisir de la conduite. Direction directe, suspension bien amortie et transmission réactive font de ce SUV le plus agile du moment