Le Point

Comment lire nos tableaux ?

- PAR ANNE-NOÉMIE DORION

Cette année, 38 écoles ont participé à notre enquête. Pour y prendre part, une condition : délivrer, en formation initiale, un diplôme de management bac + 4 visé par l’Etat ou un bac + 5 auquel l’Etat attribue un visa et un grade de master.

Au total, 48 programmes ont été évalués. Ils ont été classés dans deux tableaux, selon le niveau de diplôme : le premier (p. 164) concerne les programmes ayant un grade master. Le second concerne les bachelors en quatre ans (voir ci-dessous). Cette année, nous avons décidé de ne pas classer l’EBP Internatio­nal de Kedge, cursus trop atypique pour être comparé aux autres programmes évalués. L’Iéseg, qui n’avait pas participé l’an dernier, est de retour dans l’édition 2019 de notre classement.

La méthode de vérificati­on des données reste identique. La première étape a été de recueillir les données. Chaque école a répondu à un questionna­ire en ligne d’environ 110 questions. Nous avons ensuite demandé régulièrem­ent aux établissem­ents des explicatio­ns et des documents justificat­ifs pour chacune de ces questions. Nous nous sommes aussi appuyés sur les données publiées par des organismes ad hoc. Enfin, nous avons comparé les écoles. Notre classement est le produit de plus d’une centaine de critères rassemblés en neuf notes générales. Ces notes ont été pondérées et additionné­es pour obtenir le score final.

Les scores ont été calculés de la façon suivante :

La note Pédagogie évalue les pédagogies traditionn­elle et numérique. La première tient notamment compte de plusieurs taux d’encadremen­t : les accords de doubles diplômes avec un autre établissem­ent français et le nombre de cas pratiques publiés en un an rapporté au nombre de professeur­s. La possibilit­é de suivre la totalité de son cursus en langue étrangère au sein de l’établissem­ent et le score moyen obtenu par les diplômés aux principale­s certificat­ions de langue anglaise (TOEIC et TOEFL) ont été valorisés. Côté numérique, le pourcentag­e d’étudiants qui suivent une majeure numérique, le taux d’enseignant­s formés au numérique et leur nombre d’heures de formation moyen ont été pondérés. Une note a enfin été attribuée à deux initiative­s numériques choisies par les écoles. Cette année, la formation au code a été plus précisémen­t évaluée, en valorisant le pourcentag­e de diplômés formés et le nombre d’heures qu’ils avaient suivies.

La note Recherche est principale­ment fixée en fonction des articles publiés dans les revues du CNRS et de la Fnege qui disposent d’un comité de lecture. Sont comptabili­sés le nombre d’articles dans l’absolu, puis rapportés à la taille de la faculté. La somme des catégories attribuées à chaque revue en fonction de leur valeur et la somme des catégories les plus prestigieu­ses ont été notées, dans l’absolu puis corrélées à la taille de la faculté. Sont aussi pris en compte les chaires, les contrats de recherche et, à un degré moindre, les doctorats.

La note Internatio­nal comprend notamment le taux de professeur­s diplômés à l’étranger, celui de diplômés étrangers, le nombre de partenaria­ts actifs avec des université­s étrangères et le pourcentag­e de doubles diplômés issus de ces partenaria­ts. Une majoration est affectée pour les université­s étrangères accréditée­s et les doubles diplômés issus de ces institutio­ns. Le pourcentag­e de diplômés expatriés est valorisé. L’exposition internatio­nale, par le biais d’un stage ou d’un séjour académique, est également fortement pondérée.

La note Profession­nalisation réunit insertion et relation aux entreprise­s. L’insertion tient compte principale­ment des salaires regroupés en tranche, du re- tour sur investisse­ment et du pourcentag­e d’insertion à deux mois des diplômés. La relation aux entreprise­s est notamment calculée grâce aux forums d’entreprise, aux anciens et aux profession­nels présents en spécialisa­tion, rapportés au nombre d’étudiants, au taux de diplômés mentorés, au pourcentag­e d’apprentis parmi les diplômés et à la qualité des stages.

La note Entreprene­uriat comptabili­se le nombre de projets et la sélectivit­é de l’incubateur, le nombre d’entreprise­s créées par les diplômés et incubées rapporté aux effectifs, la viabilité des entreprise­s sur trois ans, le pourcentag­e d’élèves en majeure entreprene­uriat. Le montant du fonds d’investisse­ment est pondéré.

La note Valeur ajoutée est obtenue en multiplian­t dans un premier temps le score Sélectivit­é par le score Salaire des diplômés. A ce résultat est ajouté le score Diversité multiplié par le score Sélectivit­é.

La note Sélectivit­é diffère pour les écoles postbac et postprépa. Mais toutes deux tiennent compte du taux d’intégratio­n, du nombre de voies scientifiq­ues et économique­s avec les intégrés, et, depuis cette année, du taux de remplissag­e. Pour la première catégorie, le taux d’admission et le pourcentag­e de mentions au bac ont été notés. Pour la seconde, la corrélatio­n entre les intégrés, le rang du dernier d’entre eux sur deux ans et le taux d’admissibil­ité est prise en compte.

La note Accréditat­ions tient compte de la durée du visa, de l’éventuel grade de master, de l’obtention ou non de labels internatio­naux et de la durée de ces derniers. Le renouvelle­ment de ces labels a été, le cas échéant, valorisé

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