Attention aux coûts indirects
Cinquième poste de dépenses du TCO, l’entretien est plus difficile à évaluer, car il dépend directement de la sinistralité de l’entreprise. D’ailleurs, dans le milieu, on préfère parler de coût total de réparation. Cet indicateur comprend notamment l’augmentation des prix de la main-d’oeuvre et des pièces de rechange, de respectivement 2,5 % et 3,4 % en 2018. Il a également le mérite de prendre en compte les coûts dits indirects, à savoir le temps perdu pour les allers-retours au garage et les frais de déplacement associés. Selon le réparateur Carméléon, cela représenterait en moyenne 185 euros par véhicule pour l’entreprise.
Pour y remédier, l’intervention d’un atelier mobile chez le client peut être une solution avantageuse puisque 70 % des dommages relèvent de la « bobologie » (débosselage, retouches de peinture…) et n’impliquent pas de changement de pièce. Euromaster, First Stop, Carméléon… de nombreux acteurs se sont ainsi lancés avec succès sur ce marché, en suivant l’exemple de Carglass (spécialisé dans le remplacement du vitrage). Le principe : le client professionnel demande un devis à distance en envoyant des photos du véhicule. Un technicien se rend ensuite sur place avec un fourgon équipé de tous les outils et produits nécessaires. Selon la nature du dommage, ce type de prestation permettrait de gagner jusqu’à 38 % (soit 341 euros) sur la facture par rapport à une opération en atelier, d’après une simulation de Carméléon, qui propose les deux options
■