La chronique de Patrick Besson
Le football féminin nordique : duels de petites queues de cheval blondes.
Page 57 de « Voyage au bout de la nuit », édition Denoël et Steele de 1932, description du premier collabo : le maire de Noirceur.
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Rebaptiser la place de Clichy place Céline ?
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Le patriotisme ridiculisé : idéologie que l’auteur mettra en pratique sous l’Occupation.
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Lu les pages sur l’Afrique pendant la canicule.
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Comparé à Céline, Bukowski ne sait pas du tout écrire.
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« Ça ne servait à rien d’être gentil avec moi » (page 289).
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A Détroit, Bardamu prend les tramways par hasard jusqu’au bout de la ligne, comme Anne-Sophie et moi à Belgrade durant l’été 2018.
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J’avais offert les quatre pamphlets de Céline à Frédéric H. Fajardie (1947-2008) pour son anniversaire, je me demande ce qu’ils sont devenus.
Aveu d’un couche-tôt : « … dormir le jour, c’est pas dormir » (page 292).
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On ne dit plus
« faire les commissions ».
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Nabokov : un peu vain dans les deux sens du terme.
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Pourquoi n’a-t-on jamais pu faire un film du « Voyage » ? Parce que, comme la « Recherche », l’histoire ne tient pas debout sans le style.
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Ce livre irrésistible comme une femme.
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Jamais faite, l’enquête sur les patients de Céline.
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Une vie à l’eau devrait pouvoir être recommencée.
Le football féminin nordique : duels de petites queues de cheval blondes.
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L’obsession de la misère et de la méchanceté.
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Marc Aurèle et Diogène dans un rade de Saint-Ouen.
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Défense d’un pédophile (Parapine).
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Sentimental comme Bigard.
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Quel titre prétentieux comparé à « Finnegans Wake ».
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Céline n’aurait raté aucun match de la Coupe du monde ; comme tous les fascistes, il aimait les femmes sportives.
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Les footballeuses prennent-elles leurs douches toutes nues ?
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Il était obligé de vivre pour avoir quelque chose à écrire.
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La guerre, l’Afrique, la banlieue, la province, l’asile
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