L’IPP, pépite de la PSE
L’Institut des politiques publiques, dirigé par Antoine Bozio, est la petite pépite de la PSE qui passe au crible des projets phares. Récemment, l’IPP a livré ses conclusions sur les réformes de la fiscalité des revenus ou encore les réformes fiscales et sociales de l’ère Macron. Nos analyses sur lepoint.fr. choisi la capitale française et la PSE comme antenne européenne de leur laboratoire de recherche, le J-PAL. « Ce qui fait la réputation d’un établissement, c’est: 1. les professeurs-chercheurs ; 2. les publications ; 3. les étudiants qui en sortent. Paris est attractive auprès de mes confrères étrangers », abonde Thomas Philippon, établi à la New York University, diplômé Delta, qui a été visiteur de la PSE en 2007.
Concurrence. Délestée de la tutelle de l’Etat, la PSE a le statut d’une fondation, ce qui lui permet de choisir ses enseignants, mais surtout de recruter les meilleurs chercheurs sur le marché international tout en retenant au pays les cerveaux français qui pourraient courir le cachet. A sa naissance, la PSE a reçu un chèque de 20 millions d’euros d’argent public, auxquels se sont ajoutés près de 4 millions de fondateurs privés – Axa, Exane, des particuliers, etc. Conformément aux statuts de la fondation, ces 24 millions au capital sont toujours bloqués et seuls les intérêts financent le fonctionnement de l’école – près de 1 million par an, un joli placement ! En tout, son budget annuel s’élève à 11 millions, grâce essentiellement à l’obtention de fonds pour la recherche.
Cette coquette somme lui permet de verser un complément de salaire aux profs. Ceux de l’Hexagone sont affiliés au CNRS, à l’ENS ou à Paris-I, et la PSE leur attribue une rémunération (secrète) en plus de leurs émoluments
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