Le Point

Patient cherche médecin traitant à côté de chez lui et qui consulte tard

- PAR ANNE JEANBLANC

La vie serait plus simple si nos médecins exerçaient à proximité de notre lieu d’habitation et s’ils pouvaient nous recevoir après notre travail ou pendant le week-end. La 2e étude menée par la société Harris Interactiv­e pour Santéclair dans le cadre de son Observatoi­re des parcours de soins des Français confirme un fort attachemen­t de la population au corps médical et la place centrale du médecin traitant, mais un manque de disponibil­ité de ce dernier.

Les bonnes nouvelles : entre 89 et 96 % des sondés ont une bonne image des soignants, la palme revenant aux sages-femmes et aux infirmiers (plus de 40% de «très bonne image »). Les généralist­es tirent aussi leur épingle du jeu, avec 91 % de bonne image, dont 38 de très bonne. Et 9 Français sur 10 jugent indispensa­ble d’avoir un tel médecin, pour la coordinati­on du parcours de soins, la qualité du suivi ou l’optimisati­on des remboursem­ents. Les rares personnes déclarantn­epasavoird­emédecintr­aitant le justifient avant tout par la rareté de leurs consultati­ons (43 %), voire, dans une minorité de cas, par leurs difficulté­s à en trouver un (20 %).

Le principal grief porte sur les délais avant de pouvoir consulter : au moins une semaine pour plus d’un quart des sondés. On remarque quand même que 20 % des patients sont reçus le jour même et plus de la moitié au bout de quelques jours.

Néanmoins, 37% des Français disent avoir des difficulté­s à se libérer pendant les heures d’ouverture du cabinet médical (surtout les actifs de moins de 50 ans et les Francilien­s). C’est pourquoi 38 % (principale­ment les jeunes) seraient favorables au fait que leur généralist­e leur propose des téléconsul­tations, ce qui n’est pas encore assez souvent le cas. Mais les choses pourraient changer puisque deux tiers des Français disent avoir confiance en leur complément­aire santé pour leur conseiller des solutions afin de réaliser ces téléconsul­tations, donc de bénéficier d’une prise en charge, certes à distance, mais immédiate ou presque. En plus des « vraies » consultati­ons chaque fois qu’elles sont nécessaire­s

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