Comme Blanquer, ils trouvaient le voile « pas souhaitable »
Depuis qu’il a osé juger le port du voile « pas souhaitable », les islamogauchistes réclament sa tête. Mais que disent-ils de ses prédécesseurs autrement sévères pour « l’épouvantable chiffon » ?
Kemal Atatürk président de la république de Turquie
« Mais pourquoi nos femmes s’affublentelles encore d’un voile pour se masquer le visage et se détournent-elles à la vue d’un homme ? Cela est-il digne d’un peuple civilisé ? » Vers 1925, cité dans « Mustapha Kémal ou la mort d’un empire » (1954).
Reza Chah chah d’Iran « J’ai demandé à mes filles et à ma femme d’ôter leur voile pour servir d’exemple aux femmes de Perse. » 1936, cité dans « Les femmes et la politique en Iran » (Cambridge).
Gamal Abdel
Nasser président de la république
d’Egypte
« Je lui [au leader des Frères musulmans] ai dit que [imposer le voile] c’était revenir à l’époque où la religion gouvernait et où on ne laissait les femmes sortir qu’à la tombée de la nuit. » 1954, conférence de presse.
Habib Bourguiba président de la République
tunisienne
« Nous voyons des fonctionnaires à leur travail affublées de cet épouvantable chiffon (…) Allégez ce pénible fardeau ! (.…) Le visage de la femme a plutôt besoin de prendre contact avec l’air pur. La femme doit pouvoir respirer et vivre. » 1960, à Ras Jebel.
Jean-Michel Blanquer ministre français de l’Education nationale
« Le port du voile n’est pas souhaitable dans notre société. » BFMTV, 13 octobre.