Le Point

La revanche du pâté-croûte

- N. B. T. D.

Il avait été remisé au fond de son moule au début des années 2000. Pas assez esthétique, trop traditionn­el, démodé et ringard aux yeux des foodistas. Aujourd’hui, le pâté-croûte – et non pâté en croûte ! – ne se contente plus des miettes. Voici la spécialité bourgeoise revenue en grâce depuis le premier Championna­t du monde, en 2009. Une compétitio­n qui s’apprête à fêter ses 10 ans et verra le 12 décembre les 12 candidats retenus sur la planète s’affronter lors de la finale à Lyon. De Paris à Tokyo en passant par New York, le pâté-croûte n’a jamais autant électrisé Instagram. Ses plus fidèles ambassadeu­rs français ? Gilles Vérot et son fils Nicolas, Yohan Lastre, Arnaud Nicolas, Aurélien Dufour… Mathieu Viannay, lui, le sert d’office en guise de préambule à sa table gastronomi­que de La Mère Brazier, 2-étoiles à Lyon.

Dans son cabinet parisien, on l’entend souvent héler Me Vey, son jeune associé : « Antoine, allez donc nous quérir un saucisson ! »

Dupond-Moretti a acheté quelques pieds de vigne à Collioure (Pyrénées-Orientales). Il en sort un rouge et un blanc fort honorables, qu’il a baptisés « cuvée Furbury

», du nom de son maître, Alain Furbury, dont il aime rappeler qu’il lui a transmis « l’amour de la corrida, des havanes et de l’insolence ».

Chez les avocats, outre Me Dupond-Moretti, Daniel Soulez Larivière, Philippe Dehapiot et Emmanuel Marsigny passent pour de fins gourmets

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Grand art. Le restaurate­ur charcutier Arnaud Nicolas à l’oeuvre.

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