Au-delà de la patate connectée
Non, la French Tech ne se résume pas à la patate connectée qui a fait – avec humour – le buzz au CES, à Las Vegas. En effet, si on peut parfois reprocher le manque de sélectivité dans la délégation qui représente notre pays dans les grands événements hightech, certains dispositifs mis en place par l’État commencent vraiment à porter leurs fruits. Ainsi de Next40, une sélection de 40 entreprises prometteuses amenées à jouer un rôle mondial dans les années à venir.
L’idée ? Faciliter le quotidien d’entreprises à fort potentiel comme ManoMano (bricolage), October (crédit aux entreprises), Ledger (blockchain) ou encore
Mirakl (place de marché pour le commerce électronique).
Du vent ? « Ce dispositif nous permet d’avoir un interlocuteur unique dans nos démarches avec l’État, en discutant directement avec la Banque de France ou encore l’Urssaf. Cela fonctionne bien », explique ainsi Thibaud Hug de Larauze, le cofondateur de Back Market, une plateforme qui permet d’acheter des objets électroniques recyclés, comme des réfrigérateurs ou des téléphones. Précieux, donc, même si beaucoup de créateurs souhaiteraient une simplification encore accrue du fonctionnement de l’État. De quoi enrichir la feuille de route de Kat Borlongan, qui dirige la French Tech depuis dixhuit mois, et qui dévoilera le 20 janvier le French Tech 120, pendant du SBF 120 pour la nouvelle économie
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