Quand l’ultragauche cible la voiture d’un travailleur immigré
Un jeune travailleur immigré réclame justice à trois manifestants d’ultragauche suspectés d’avoir détruit sa voiture (photo) le 18 janvier, boulevard Diderot, à Paris, durant la soixante-deuxième manifestation des Gilets jaunes. Résidant à Montreuil, le jeune homme a besoin de son véhicule pour se rendre à Mitry-Mory, en Seineet-Marne, où il embauche à 5 heures. L’audience s’est déroulée le 21 janvier devant le tribunal judiciaire de Paris (ex-TGI). Les mis en cause étaient défendus par une avocate de l’autoproclamée « legal team », qui regroupe plusieurs membres du barreau de Paris, dont ultrajaunes et membres des black blocs s’échangent le numéro de portable afin qu’ils les défendent en cas de placement en garde à vue. Ces avocats étant engagés très à gauche, une partie des médias sont friands de leurs leçons sur le maintien de l’ordre ou sur la justice sociale. Ce jour-là, la défenseure, qui conteste la culpabilité de ses clients, a obtenu le renvoi du procès au mois de mars. En attendant, le jeune homme ne profitera, lui, d’aucune cagnotte pour soulager sa détresse
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