Macron ne veut plus de fonctionnaires turcs dans nos écoles
Emmanuel Macron devrait bientôt annoncer la remise en cause des enseignements de langue et culture d’origine. Ces cours, dispensés par des fonctionnaires d’Ankara auprès de 15 000 jeunes Franco-Turcs dans nos écoles publiques, sont qualifiés de « propagande islamo-nationaliste » par des parents d’élèves. La décision, poussée par le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, devrait être annoncée dans le cadre du plan de lutte contre le communautarisme. Ce choix radical pourrait déclencher quelques tensions diplomatiques. Les autorités françaises s’attendent à ce que des contrôles administratifs intempestifs et des pressions soient exercés à l’encontre des lycées français en Turquie. Un proche du dossier précise toutefois que les établissements français disposent d’un atout, qui devrait les préserver d’une curiosité excessive des autorités turques : « De nombreux cadres de l’AKP [le Parti de la justice et du développement d’Erdogan, NDLR] y ont scolarisé leurs enfants. »