Du bon usage de l’assurance-vie
Ouvrez un (ou plusieurs) contrat(s) pour prendre date. La fiscalité la plus douce est appliquée aux contrats qui ont fêté leur 8e anniversaire, quel que soit le moment où les sommes y sont investies. Ne tardez donc pas.
Choisissez bien vos bénéficiaires. La clause bénéficiaire d’une assurance-vie en cas de décès équivaut à un testament. Il faut donc bien prendre le temps de la réflexion pour déterminer les personnes que vous souhaitez avantager.
Revoyez régulièrement la clause bénéficiaire. Le choix d’origine peut être revu à tout moment. À chaque grande étape de la vie familiale, vérifiez que les dispositions d’origine sont toujours les meilleures. Et si ce n’est pas le cas, changez-en, c’est gratuit.
Définissez votre horizon de placement. C’est la durée prévue de l’investissement qui conditionne les meilleurs choix financiers. Si vous avez du temps devant vous, investissez sur des supports de type actions, plus volatils mais plus performants à long terme. Surtout si vous alimentez votre contrat par des versements réguliers.
Chassez les frais. L’assurance-vie est un produit gourmand. Privilégiez les contrats les moins chargés et n’hésitez pas à négocier pour réduire notamment les frais prélevés sur les versements.
Intéressez-vous aux contrats vendus sur Internet. Ce sont les moins chers et les plus ouverts sur le plan financier.
Déléguez la gestion. Si vous n’êtes pas un as de la finance, confiez les rênes de votre épargne à un professionnel dans le cadre de la gestion pilotée ou profilée pour profiter d’une diversification sans soucis… mais pas sans risque.