Michael Paull : « Nous misons sur la qualité plutôt que sur la quantité »
Le Point : Vous lancez votre service le 24 mars en France. Que propose-t-il de plus que les autres?
Il s’adresse à toute la famille, avec les meilleurs contenus de nos marques : Disney, Pixar, Marvel, Star Wars et National Geographic. Depuis novembre, il a séduit plus de 28,6 millions d’abonnés payants (chiffres au 3 février).
Comment vous différenciez-vous de Netflix ?
Nous nous focalisons sur la qualité plutôt que la quantité et investissons dans des contenus originaux comme
The Mandalorian (ci-dessous bébé Yoda), Pinocchio, Cendrillon ou Les Simpson.
Et la famille? Michael Paull :
Pour les moins de 6 ans, on navigue via des dessins. Les programmes sont adaptés.
Les algorithmes jouent-ils un rôle important ?
L’idée est de vous recommander ce qui peut vous faire envie, par exemple en fonction du temps passé à regarder The Mandalorian. Nous voulons augmenter l’engagement et le potentiel de découvertes.
Quid du design?
La plateforme est simple, élégante. Elle valorise la profondeur du catalogue. Pour les supports ayant plus de mémoire vive, elle est encore plus immersive. Pour ceux ayant moins de puissance, nous misons plus sur la rapidité du chargement.
La réalité virtuelle, est-ce un gadget?
Non, si vous avez un casque de réalité virtuelle, vous pouvez regarder nos programmes. La VR et l’IA sont très stimulantes pour l’industrie audiovisuelle. Nous continuons à les intégrer à nos services de streaming.
Pourquoi avoir signé un accord de distribution en France avec Canal+?
C’est une plateforme robuste, un bon partenaire marketing pour les clients français.
Comment gérer la crise du coranovirus?
Les gens sont confinés. Disney+ va leur permettre d’accéder à nos programmes en famille
■ * Directeur du streaming chez Disney .