Cécile, responsable sociétale
C’est la profession qui monte dans les grands groupes, mais aussi dans les entreprises de taille intermédiaire : responsable sociétal de l’entreprise (RSE). À 34 ans, Cécile Hoang-Van occupe cette fonction au sein du groupe de protection sociale Klesia. Au début de sa carrière, elle était chargée de la qualité, puis, grâce à une formation diplômante à Mines ParisTech financée par Klesia, elle a basculé vers la RSE. Non, non, son job ne consiste pas seulement à incarner la conscience verte de son entreprise… Il s’agit surtout d’impulser de nouvelles pratiques destinées à réduire l’impact environnemental ou encore d’améliorer l’image sociale de sa compagnie tout en ne plombant ni la productivité ni les performances financières. « On me demande souvent ce que je fais vraiment comme métier. Je suis dans une position de chef d’orchestre.
Je travaille au sein de la direction de la communication, mais je collabore avec l’ensemble des services du groupe pour faire infuser les projets en interne », explique Cécile Hoang-Van. C’est ainsi qu’elle peut être sollicitée pour le déploiement d’écogestes, l’accompagnement d’actions de certification haute qualité environnementale des bâtiments de l’entreprise ou encore le pilotage de projets d’entrepreneuriat liés au bien-vieillir, etc. « Avec le Covid, les sujets liés à l’environnement et au social vont prendre de l’importance ; des changements vont devoir être opérés dans les entreprises », pronostique Cécile Hoang-Van, qui est régulièrement chassée par les cabinets de recrutement. D’autres entreprises préfèrent parler de responsable développement durable plutôt que de responsable RSE. Mais c’est bel et bien le même métier d’avenir
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