Le Point

6 conseils pour un bon usage du masque

- GUERRIC PONCET

En quelques mois, le masque est devenu un accessoire incontourn­able du quotidien. Voici comment bien le choisir et l’utiliser.

1 Achetez fiable ou fabriquez.

Les masques lavables en tissu commercial­isés en France sont réalisés selon des normes strictes et sont identifiés par un logo bleu-blanc-rouge sur l’emballage. Attention aux masques vendus sur Internet et importés de pays pas forcément soumis aux mêmes normes. Un guide sur le site de l’Associatio­n française de normalisat­ion (www.afnor.org) permet de confection­ner vos propres masques.

2 Portez-le bien.

Nombreux sont ceux qui portent le masque sous le nez… Non ! Pour se protéger les uns les autres, le masque doit couvrir tout le nez (jusque sous les yeux), la bouche et le menton.

3 Pensez au confort.

Un masque a vocation à être porté au quotidien. Ceux dont les attaches se nouent derrière la tête sont plus longs à mettre mais permettent d’ajuster précisémen­t le serrage. Pour les porteurs de lunettes, intercaler le haut du masque entre le nez et les lunettes permet parfois d’éviter la buée.

4 Pas touche !

Lors de l’utilisatio­n du masque, ne touchez pas la partie principale en tissu, mais uniquement les attaches. Si vous devez le réutiliser, privilégie­z un système de suspension (à un crochet, par exemple) et évitez de le poser sur une surface à risque.

5 Entretien.

Lors du lavage, il est préférable d’utiliser la températur­e maximale indiquée sur le masque, souvent 60 degrés. Les masques peuvent être lavés avec d’autres textiles supportant 60 degrés, comme les draps. Évitez de faire bouillir les masques pour les stériliser, cela peut réduire la capacité de filtration du tissu.

6 Soyez écolo.

Les masques chirurgica­ux à usage unique, en plastique, sont une aberration écologique : jetés dans la nature, ils mettent quatre cent cinquante ans à se décomposer

■ éviter la dispersion potentiell­e d’agents pathogènes des personnes asymptomat­iques ». Les clients du restaurant de Wuhan pourraient en témoigner ! (Voir l’article sur la climatisat­ion, page 55.)

Au bout du compte, on l’aura compris, tenter d’éviter d’être infecté par les aérosols, c’est un peu comme essayer de passer entre les gouttes lors d’une averse. Plus vous restez sous une pluie battante, plus vous finirez trempé. De la même manière, plus vous passez de temps dans un lieu où les aérosols émis par les malades sont nombreux, plus vous risquez de tomber malade. Pas de doute, le moyen le plus efficace pour limiter les risques d’infection reste de passer le moins de temps possible dans des lieux mal ventilés et surpeuplés et de porter un masque en toute circonstan­ce. À bon entendeur

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