La santé, un bon choix
N’est-il pas trop tard pour investir dans la santé?
Non, car le secteur est porté par la nécessité d’investir davantage dans la recherche face aux enjeux des besoins médicaux, et celle d’innover afin de contenir les coûts globaux et de combler le retard pris en matière de digitalisation.
Pourtant, les grosses capitalisations sur ce secteur en 2020 ont déçu.
Elles ont souffert en 2020 du report de prises en charge d’autres maladies que le Covid-19 et de la rotation d’actifs en fin d’année consécutive à l’arrivée de vaccins contre le coronavirus.
Les petites et moyennes valeurs directement impliquées dans le diagnostic, la production de médicaments biologiques ou la recherche ont mieux performé, parce qu’elles ont globalement délivré de bons résultats cliniques.
Sur quoi investissez-vous?
Le fonds est investi à plus de 75 % en valeurs européennes, avec un peu moins de la moitié du portefeuille sur des biotechs matures, multiproduits, bien financées (Valneva, Argenx), 22 % sur des medtech liées au diagnostic ou à du matériel innovant (Eurobio, Carmat), 22 % également sur les services, à la fois des sous-traitants qui profitent de l’essor des médicaments biologiques (Lonza, Siegfried) et des fournisseurs de logiciels santé (Pharmagest, Nexus). Nous sommes prudents sur les grands laboratoires (moins de 5 % du portefeuille), qui font face à la montée des biosimilaires et pourraient pâtir de réformes aux États-Unis
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