De la folie de ClubHouse à celle de Next 40
On peut y écouter les analyses de Mark Zuckerberg, Elon Musk ou Oprah Winfrey, dialoguer avec l’acteur américain Jared Leto ou le rappeur canadien Drake.… Pourtant, le succès du réseau social basé sur la voix, ClubHouse, lancé à San Francisco par Paul Davison et Rohan Seth, financé par Andreessen Horowitz, et que l’on écoute en cachette en Chine, ne doit pas faire oublier qu’une part non négligeable de l’avenir de la tech mondiale s’écrit en France. C’est ce que démontre la dernière promotion de Next 40, sélection d’entreprises françaises ayant réalisé plus de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires, avec une croissance de plus de 30 % sur les trois derniers exercices. « Des actifs majeurs de la souveraineté et de la création de l’emploi », expliquait le secrétaire d’État Cédric O en en présentant la liste, le 8 février. L’occasion pour les entreprises de faire entendre leur voix. Car, à côté des structures établies
– BlaBlaCar, Veepee, Doctolib, Deezer, Lydia… –, ce Next 40 était l’occasion de mettre en lumière le leader des parts de marché Mirakl, mais aussi Alan (assurance), Kineis (nanosatellites), Back Market (reconditionnement), CybelAngel (cybersécurité), Klaxoon (outil collaboratif), Exotec (logistique) ou Innovafeed (société d’élevage d’insectes pour alimentation animale et végétale). «En 2021, nous allons doubler nos effectifs et recruter 100 personnes hors de Paris », affirme sa cofondatrice, Aude Guo
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