Une petite France bleue
chiffre d’affaires. Présent dans ■
33 des 38 criées françaises, il met la main sur 25 % du poisson débarqué dans l’Ouest et le Sud-Ouest. Comme tout n’est pas bon dans le poisson, le métier de mareyeur consiste à en acheter, à ôter les parasites, à mettre en filets ou pas, à enlever les arêtes ou pas, à cuire ou pas, à faire des brochettes ou pas… Bref, du prêt à l’emploi qu’il revend aux poissonniers, aux grossistes, aux grandes surfaces. Reste à séduire le consommateur.
Génie marketing. Comment se démener, seul chez soi, avec ce bar vendu entier proposé sur l’étal du poissonnier ? Comment choisir parmi les 200 espèces commerciales de poissons pêchées dans le seul golfe de Gascogne? Quel talent ont eu ces Norvégiens… Pur génie marketing. En quelques années, ils ont imposé, dans nos rayons et nos assiettes, leurs saumons, tranchés au millimètre, pesés au milligramme, emballés à l’unité. Avec le thon et le cabillaud, leurs créatures d’élevage sont les stars des hypermarchés. « Il y a eu un manque d’anticipation des pêcheurs français, qui ne se sont jamais investis dans leur rôle d’entrepreneurs. On crée de la valeur ajoutée en allant chercher de nouveaux marchés ou en innovant dans les modes de commercialisation. C’est ce qui nous manque », explique l’économiste Pascal Le Floc’h. Pour souligner le caractère mystérieux de nos emplettes, il nous tend l’étiquette d’une « dorade sébaste » qu’il a consommée quelques jours auparavant : « Qu’est-ce que j’ai acheté ? Une dorade ou une sébaste ? » Le consommateur doit se démener face à une jungle d’appellations officielles, avec des indications énigmatiques comme « Pêché en Atlantique Nord », qui inclut quatorze «sous-zones» de pêche, de Gibraltar à l’île russe de Nouvelle-Zemble en passant par le golfe de Gascogne. Dur, dur d’être patriote. Et c’est dommage, à l’ère de la traçabilité des produits.
Dans cet océan de complexité, de nouveaux acteurs, tonitruants et souvent peu commodes, jouent les gros bras : les associations écologiques. Certaines de ces ONG sont obsédées par les dauphins qui prolifèrent au large du Guilvinec, comme le mimosa en Provence ; elles n’hésitent pas à déployer leurs propres navires pour protéger les cétacés, qui, parfois, meurent dans les filets des pêcheurs. « Ce sont des extrémistes de l’environnement, souffle Soazig Palmer-Le Gall, la dirigeante d’Armement
Pilote de bimoteur, (54 ans, ISC Paris) est depuis vingt-cinq ans aux manettes de Consultants Immobilier, fondé avec (62 ans, DECS), directeur général du réseau. Avec pour slogan « Le luxe en toute simplicité », ce spécialiste des belles pierres de l’ouest de la capitale (Paris, Boulogne, Neuilly, Levallois) fédère 15 agences bleu et or, designées par Hubert de Malherbe et fortes de 500 millions d’euros d’actifs vendus l’an dernier. Deauville, Miami, Londres… l’essor de l’activité passe aussi par les enseignes Hôtels particuliers et Paris-terrasses. Depuis le vaisseau amiral,
(48 ans, Sorbonne, Penninghen) dirige l’agence de Passy.
(48 ans, autodidacte) chapeaute l’antenne de Deauville.
(46 ans, American University of Paris, MBA administration des affaires) représente la marque aux États-Unis.
(47 ans, EPPA Paris) coiffe la gestion,
(54 ans, Beaux-Arts, NYSID), la location. Les départements institutionnels sont l’affaire d’Alexandre
(42 ans, ESA3 Paris). Directeur administratif et financier,
(63 ans, IST Versailles) côtoie
(48 ans, école hôtelière), patron du marketing et de la communication, assisté de (31 ans, bachelor communication ISCPA, master communication IICP Paris), chargée des réseaux sociaux et des médias
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Patrick Goldberg Loisel Gary Palanque
Benoît Gritti Bianchi
Goldberg Roger Abecassis Clémentine Legasse Vanessa Lovera Sandrine Mélanie
Jedynak Bernard Philippe Verret