Le Point

La chronique de Patrick Besson

- Patrick Besson

Avant toute chose, je tiens à dire que ce discours, mon premier discours en tant que président de la République française, ne s’adresse pas aux Français qui ne croient pas en la France, surtout ceux qui ne sont pas français. J’ai été élu par le peuple français pour servir les intérêts des Français car la France, au contraire de ce qu’ont affirmé pendant la campagne une certaine presse et divers énarques diplômés par favoritism­e, est avant tout la France, et les Français sont avant tout des Français. Du reste, je m’appliquera­i, dans les prochaines semaines, à modifier mon nom de famille : il ne faudra plus dire, me concernant, Éric Zemmour, mais Éric Zemmour-Français. Je songe même à transforme­r mon prénom en François, ce qui devrait donner François Zemmour-Français.

Qu’est-ce que la France ? Qu’est-ce qu’être français ? Il est grand temps, Mesdames et Messieurs les Français, de se poser la question et de se la poser en français, cette belle langue que nous ont léguée Molière, Racine et Chateaubri­and, entre autres écrivains français, et qui n’est presque plus parlée aujourd’hui dans nos banlieues, évincée par un mélange d’argot de HLM et d’arabe des rues. La France, c’est d’abord une foi, une foi dans la France. Mais attention – attention, un mot que j’emploierai souvent pendant mon quinquenna­t –, il ne s’agit pas de se contenter de croire en la France, il faut se battre pour elle. Avec des mots, et si les mots ne suffisent pas, avec des poings, et si les poings ne sont pas décisifs, avec des armes.

Car la France est menacée par une nuée – que dis-je une nuée : une masse – d’ennemis. Il y a notamment ces Français qui, sous couvert d’un mondialism­e bon teint, n’aiment pas la France. On dirait même qu’ils la méprisent. J’ai pour ces Français qui renient leur nationalit­é sacrée de Français une animosité particuliè­re, peutêtre plus forte encore que celle que m’inspirent ces peuples allogènes qui encombrent nos trottoirs et nos parcs, là où naguère des familles françaises pouvaient se promener en toute sécurité le dimanche après-midi et même le soir.

Abordons maintenant ce sujet douloureux : l’islam en France. Vous m’avez, Français, placé là où je suis pour régler cette question – je dirais même plus, ce problème. Que faire des milliers de musulmans, français ou non, qui habitent chez nous ? Alors écoutez-moi bien, les petits gars – je m’adresse maintenant à cette multitude de musulmans occupant notre sol et non aux autres Français laïcs ou catholique­s qui ne donnent aucun souci à la police –: il va falloir vous tenir à carreau. Je vais vous l’apprendre, moi, la discipline. Bon, les prières en direction de La Mecque et tout le tralala du ramadan, je vous les laisse. Et les traditions, en France, en tout cas dans ma France, on les respecte. Mais les rodéos dans les cités, avec incendies de poubelles et tabassage de pompiers, c’est terminé. J’ai été élu par les Français pour mettre un terme à ce vandalisme non français et mon bras ne tremblera pas. Pour tout ce qui ne concerne pas la sécurité et l’islam, je n’ai rien à dire : ça ne m’intéresse pas ■

Il ne faudra plus dire, me concernant, Éric Zemmour, mais Éric Zemmour-Français. Je songe même à transforme­r mon prénom en François, ce qui devrait donner François Zemmour-Français.

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Éric Zemmour.

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